Ukulele préféré |
Ia Ora Na Dominique, peux tu nous parler de toi, de ta région et de ton parcours ?
Ia Ora Na, je m’appelle Dominique Barrot, je suis né en janvier 1969 à Narbonne dans l’Aude en métropole ou j’y passe mon enfance et ma jeunesse. Je suis des études de mécanique auto et de maintenance des services mécaniques automatisés. Durant cette période je pratique le football, le rugby, l’athlétisme et la pétanque. En 1989, j’effectue mon service militaire à Salon de Provence, Dijon et Narbonne dans l’armée de l’air, à l’issue de cette année je pars pour le travail en région parisienne ou je rentre à la SNCF et j’y deviens conducteur de train ! Je le suis encore à ce jour. Après 15 années, une mutation me permet de retourner dans ma région d’origine. Je pratique la course à pied pendant plus de 25 ans en compétition ( 25 marathons, un 100 km différentes courses et trails). Je deviens animateur de courses dans les années 2000 et j’intègre les cours d’un café théâtre à Narbonne, le citron givré. S’en suivra la création d’une pièce co-écrite avec 3 comparses que nous jouerons pendant 4 ans avec un titre évocateur « Vent de folie en psychiatrie ». Installé à Carcassonne, je partage avec mon épouse la passion pour le rugby qui fait partie de la culture locale. En décembre 2014, je réalise mon rêve, un voyage en Polynésie ! Venir à Tahiti et passer un Noël à la plage ! N’ayant jamais pratiqué d’aucun instrument auparavant, je ramène un ukulélé Polynésien acheté sur le port de Papeete .
Comment t’est venue la passion pour l’humour et le ukulélé ?
Pour l’humour, je pense que génétiquement, j’ai été servi avec mon père et mon grand-père ! Mais aussi par les grands acteurs tel que Fernandel , Bourvil et Louis de Funès, chez les humoristes, il y a évidemment Coluche et plus proche de nous Élie Sémoun (j’interprèterais quelques-uns de ses sketchs sur scène, en amateur bien sûr ). J’ai vu un très grand nombre d’humoristes sur scène, je suis aussi fan d’Yves Édouard Malakai (rugbyman lui aussi)
Pour le ukulélé, j’avais prévu d'en ramener un de Polynésie. Je possède quelques instruments sans jamais avoir pris le temps d’apprendre à m’en servir. Quelques temps après mon retour de Polynésie je décide d’écrire un spectacle humoristique sur ce voyage magique et d’y intégrer de la musique au ukulélé. Ne trouvant pas de professeur pour m’enseigner cet instrument, je me tourne sur internet et YouTube ou je rentre en contact avec pas mal de personnes qui vont me conseiller. C’est une nouvelle passion qui va naître avec le ukulélé ! Je fais quelques vidéos amateur sur YouTube avec pour titre : apprentissage du Ukulélé Polynésien.
Quels souvenirs gardes-tu de ton séjour en Polynésie française ? Peux-tu nous dire ce qui t’a le plus plu ?
Je garde l’ensemble de mon voyage comme un souvenir exceptionnel, de Taravao, la pointe vivish , plage de matira à Toahotu, Huahine, Raiatea, Bora Bora, Maupiti et Moorea. La rencontre avec les Polynésiens, les plantes , les fruits, la nourriture, la Hinano et surtout la danse et la musique. J’ai écrit sur un cahier le récit de mon quotidien de ce mois de décembre 2014. Lorsque le one man show que j’ai écrit verra le jour il me permettra de revivre ce voyage.
Pour ce qui m’a plus le plus c’est la vie à la Polynésienne, je dois être le seul conducteur de train à travailler avec des chemises à fleurs ! Avec ma femme nous arrivons à faire pousser du Tiaré, l’odeur est envoûtante. Difficile pour moi de sortir un moment très précis de ce qui m’a le plus plu . Mais pour conclure, je ne me suis pas fait tatouer, mais en contrepartie j’ai contracté le virus du chikungunya !!! J’ai ressenti les premières douleurs la veille de mon départ, cela reste un souvenir inoubliable !!!
Peux-tu nous parler de tes inspirations musicales ?
J’aime différents styles de musique, de la chanson française, Cabrel, Lavilliers , Renaud, Brassens, Brel, Cali, après cela va du rock international au reggae !!! J’ai aussi découvert la musique polynésienne de Te Ava Piti et Teiva LC et son merveilleux Te nehenehe o te natura
Quel est ton morceau préféré de ukulélé ?
J’ai découvert Te Ava Piti , avec Pahoho, lors d’une rencontre sur une visite autour de Taaha avec le tatoueur tahitien Patu Mamatui avec qui j’ai passé une journée inoubliable, qui était là en tant que touriste avec son ukulélé. Souvenir d’une partie de pétanque sur le motu Atger. Je rajouterais la chanson Te pua noa noa qui est magnifique.
Une dernière question pour la route, quel est ton artiste préféré ?
Je dirais Francis Cabrel que j’écoute depuis très jeune et qui encore aujourd’hui continue à faire de magnifiques chansons.
Pour conclure, je pense que le ukulélé est l’instrument idéal pour débuter la musique. Il es très accessible financièrement et son apprentissage assez facile. Un peu d’envie et c’est parti pour faire une BRINGUE !!!