Le Ukulélé, cet instrument aux cordes enchanteur, est synonyme de la musique hawaïenne. Son origine remonte au XIXe siècle lorsque les immigrants portugais ont introduit le cavaquinho à Hawaï. Avec ses mélodies apaisantes et ses rythmes enjoués, le ukulélé a conquis les cœurs du monde entier. Plongeons-nous dans un paradis musical avec le Top 10 des plus belles chansons hawaïennes au ukulélé qui envoûteront vos sens et vous feront vivre l’aloha spirit.
Avant de plonger dans notre liste, il est important de connaître les racines du ukulélé. Cet instrument est un cousin du cavaquinho portugais et a été introduit à Hawaï par des immigrants portugais dans les années 1880. Les Hawaïens, impressionnés par la rapidité des doigts des musiciens sur la touche, baptisèrent l'instrument "ukulele", signifiant "puce qui saute" en hawaïen. Rapidement adopté, il est devenu un élément clé de la musique hawaïenne et a trouvé sa place dans les cœurs de ses habitants.
“Somewhere over the Rainbow/What a Wonderful World” - Israel Kamakawiwo’ole: La voix douce d'Israel "IZ" Kamakawiwo’ole a immortalisé cette chanson. Avec sa reprise magistrale combinant deux chansons intemporelles, "Somewhere Over the Rainbow" et "What a Wonderful World", IZ nous emporte dans un voyage à travers les paysages luxuriants et les plages dorées d'Hawaï avec rien de plus que la douce mélodie de son ukulélé et sa voix apaisante.
“Aloha ‘Oe” - Queen Lili’uokalani: “Aloha ‘Oe”, écrite par la Reine Lili’uokalani, est une ballade emblématique qui exprime les adieux. Avec ses paroles pleines d’émotion et la douce mélodie du ukulélé, elle a le pouvoir de vous faire sentir la brise hawaïenne et l'essence de la culture hawaïenne.
“White Sandy Beach of Hawai’i” - Israel Kamakawiwo’ole: Cette chanson est un autre trésor de l’énigmatique Israel Kamakawiwo’ole. Évoquant la beauté des plages hawaïennes, il combine les accords du ukulélé avec sa voix mélodieuse pour créer une chanson qui est aussi apaisante que les vagues sur un rivage sablonneux.
“Hi’ilawe” - Gabby Pahinui: Gabby Pahinui, l'un des plus grands musiciens de slack-key guitar, rend hommage à la vallée de Hi'ilawe avec cette chanson. Les accords complexes du ukulélé et les paroles qui parlent d'un amour interdit dans la vallée créent une atmosphère hypnotisante.
“Ku’u Home O Kahalu’u” - Olomana: Olomana, un groupe influent dans la musique hawaïenne contemporaine, nous présente “Ku’u Home O Kahalu’u”, une chanson sur la nostalgie de la maison et de la jeunesse. La combinaison d'harmonies vocales douces et d'accords de ukulélé mélodieux rend cette chanson exceptionnellement émouvante.
“Waimanalo Blues” - Country Comfort: “Waimanalo Blues” est une chanson folk poignante qui parle de la beauté des plages de Waimanalo et des problèmes sociaux. Elle mêle un sentiment de tristesse avec un espoir de changement, et les accords de ukulélé simples mais expressifs soutiennent les paroles puissantes.
“Pua Hone” - Dennis Kamakahi: Écrite par le légendaire Dennis Kamakahi, “Pua Hone” est une sérénade d'amour. Les paroles poétiques sont exquises et la douceur des mélodies du ukulélé crée une chanson qui évoque l'amour et la tendresse.
“Henehene Kou ‘Aka” - Israel Kamakawiwo’ole: “Henehene Kou ‘Aka” est une chanson animée qui montre le côté ludique de la musique hawaïenne. Avec le ukulélé rythmique et les rires joyeux d'Israel Kamakawiwo’ole, cette chanson est une fête pour les oreilles.
“Kaulana Na Pua” - Ellen Keho’omana: “Kaulana Na Pua” est un chant patriotique qui célèbre l'histoire et la culture hawaïennes. Le chant et les accords du ukulélé s'unissent pour former un hymne puissant, souvent entonné lors des événements culturels.
“Moloka’i Slide” - Ehukai: Pour terminer la liste, “Moloka’i Slide” est une chanson festive qui vous mettra certainement de bonne humeur. Avec un rythme contagieux et un ukulélé qui vous fera bouger, c'est la chanson parfaite pour célébrer la joie de vivre d’Hawaï.
Le ukulélé a traversé un long chemin depuis son introduction à Hawaï. Devenu un symbole del'identité et de la culture hawaïennes, il a joué un rôle essentiel dans la diffusion de la musique hawaïenne à travers le monde. Des artistes comme Israel Kamakawiwo’ole et Gabby Pahinui ont transcendé les frontières et ont partagé l’esprit d’Aloha avec le monde entier grâce à leurs chansons au ukulélé. Ces mélodies, dotées d'une richesse et d'une profondeur émotionnelle, continuent d'inspirer et d’émouvoir, faisant de la musique hawaïenne au ukulélé bien plus qu’une simple écoute, mais une expérience en soi.
Que vous soyez sur une plage à Hawaï ou dans le confort de votre maison, laissez le ukulélé vous transporter dans un lieu de beauté, de paix et d’aloha. Ces chansons sont un rappel de la richesse culturelle d’Hawaï, de son histoire et de sa contribution inestimable au monde de la musique. Prenez votre ukulélé, accordez les cordes, et laissez-vous emporter par les vagues sonores de ces chansons hawaïennes intemporelles.
]]>Véritable virtuose du ukulélé, Kalei Gamiao fascine le public aux quatre coins du monde. Et cela aussi bien pour son excellente maîtrise de l’instrument que pour sa musicalité imaginative. Découvrez le portrait de ce brillant artiste hawaïen !
Kalei Gamiao a treize ans quand sa route croise celle d’un ukulélé. Et cette rencontre est pour le moins inattendue. Joueur de baseball à l’époque, une blessure l’oblige à rester immobilisé quelque temps. C’est alors que ses parents lui suggèrent de prendre des cours de ukulélé, pour le tenir occupé. La connexion avec ce petit instrument à quatre cordes fut immédiate. Au fil du temps, Kalei se perfectionne dans son art et adopte un grand panel de styles musicaux : jazz, classique, rock, pop, funk, blues… sans oublier la musique de ses racines culturelles, la musique hawaïenne. Il puise son inspiration auprès des plus grands maîtres du ukulélé : Kimo Hussey, Alfred Canopin, Gordon Mark, Benny Chong ou encore Byron Yasui. Grâce à sa persévérance et sa passion sans faille pour le ukulélé, Kalei Gamiao est aujourd’hui devenu un virtuose dans son domaine. Il a également contribué à ancrer le ukulélé dans le XXIe siècle.
Avec la sortie en 2008 de son premier album, "Contemporary Ukulele", Kalei Gamiao participe grandement à l'essor du ukulélé, notamment sur le marché américain. En 2012, après la sortie de son deuxième album nommé "Redefined", l'engouement est encore plus fort. Kalei Gamiao se fait connaître de milliers d'amateurs de ukulélés à travers le monde. En parallèle de cette notoriété grandissante, il poursuit ses tournées dans différentes parties du monde, notamment en Thaïlande, au Japon ou en Chine. Ses performances lui permettent de partager sa passion pour la musique et ravissent le public. Peu de temps après, en fin d'année 2013, il propose à son public un troisième album intitulé "Merry Ukulele Christmas". Ce nouvel album met en valeur le répertoire élargi de Kalei et à nouveau, le public est au rendez-vous. Enfin en 2016, il sort son dernier album, "These Moments". Réel voyage musical, ses fans découvrent de superbes et captivants morceaux. Des créations originales mêlant pop, rock, classique, jazz et musiques du monde. Elles sont ponctuées de modernité et chargées de soul. Kalei Gamiao est un excellent musicien et un compositeur innovant, ce qui lui a valu trois nominations aux prix "Na Hoku Hanohano" (les plus grands prix de la musique à Hawaï, comparables aux Grammy Awards).
Kalei Gamiao sait saisir son public, dès lors qu'il tire délicatement sur son instrument à quatre cordes. Il lui est facile de faire taire une foule bavarde, qui devient captivée par son habileté et son incroyable maîtrise du ukulélé. Il possède la capacité à créer des sons incroyablement riches et pleins, ce qui est encore plus étonnant lorsque l'on considère qu'il n'a que deux octaves avec lesquelles travailler. Certains disent même de lui que sa musique et les prouesses du ukulélé porteront l'instrument vers de nouveaux sommets ! En tant que véritable passionné, Kalei a coutume de dire que dès lors que le ukulélé est présent, il ne peut y avoir de moment triste ou ennuyeux. Il vit et respire musique et ukulélé à chaque instant. Kalei inspire aussi énormément les jeunes générations à, un jour, jouer aussi bien que lui. Tel un poète, il aime dire de son instrument qu’il exprime chaque mot, chaque émotion. « J'aime créer et partager mes voyages musicaux pour que tout le monde puisse en profiter. » Mais pour lui, la puissance du ukulélé va encore plus loin. Lors de ses voyages, il a pu observer la capacité du ukulélé à rassembler les gens. Kalei est convaincu que la musique a le pouvoir d'inspirer, de guérir et de créer la paix. Il dit même lors d'une interview : « La musique a le pouvoir de changer le monde. Je ne suis qu'un messager. »
Et lorsqu'on le questionne sur le choix de son ukulélé favori, Kalei n'a pas d'opinion arrêtée. Il explique qu'il existe de nombreux facteurs à prendre en compte, pour considérer tel instrument comme un excellent ukulélé. L'intonation, le contreventement, la taille, le ton des bois, la qualité de la construction... Sont autant de critères très importants. Mais ce qu'il ne cesse de rappeler c'est que « ce qui compte le plus, c'est de trouver celui qui vous convient. » Il conseille de prêter une attention particulière à la sensation que l'on a avec notre instrument et la manière dont le ukulélé réagit à notre jeu.
Crédit photo : @kaleigamiaofanpage
]]>Andrew Molina a grandi à Maui, sur l’île de Hawaii. Il a treize ans quand il commence à jouer du ukulélé, en suivant des cours au collège. C’est en famille qu’il fait ses débuts : son premier ukulélé est celui de sa grand-mère et l’un de ses cousins partage régulièrement avec lui ses quelques connaissances de l’instrument.
Sa passion se développe réellement au bout de quelques mois, lorsqu’il assiste au concert de Jake Shimabukuro. Le fait de voir jouer cet artiste lui donne envie de se plonger pleinement dans l’apprentissage et la maîtrise du ukulélé. Il y consacre alors tout son temps et ses efforts, pratiquant sans relâche pendant des heures. C’est ainsi qu’il réalise à quel point il aime la musique hawaïenne et jouer du ukulélé. Sa vocation naît ainsi : plus tard, il sera musicien. Pour ses quatorze ans, son père lui offre un nouveau ukulélé pour l’encourager dans cette voie. Cet instrument l’accompagne d’ailleurs toujours aujourd’hui, que ce soit lors de ses concerts ou pour l’enregistrement de ses albums.
Quelques années plus tard, son rêve s’est accompli. Andrew Molina est aujourd’hui un virtuose du ukulélé, qui s’est construit une renommée internationale : il se produit en Chine, en Europe, aux Etats-Unis… et également à Tahiti ! Ses concerts sont pour lui l’occasion de partager son amour pour la musique hawaïenne avec le monde entier. Mais aussi un moyen de montrer la polyvalence de ce petit instrument, qui peut être utilisé dans bien des genres musicaux. La musique d’Andrew Molina peut être décrite tel un mélange de musique hawaïenne, de rock, de pop et de jazz. Sans oublier ses reprises de thèmes célèbres, comme par exemple celui de « Game of Thrones » ! Sur scène, il déborde d’énergie et il est de ces artistes qui réussissent à créer un lien fort avec leur public.
Il a sorti trois albums, qui ont tous été nominés lors des « Na Hoku Hanohano » (les prestigieux prix musicaux de Hawaii, équivalent des Grammy Awards aux Etats-Unis).
Avec son premier album, « The Beginning », Andrew Molina propose onze chansons (dont huit qui sont des compositions originales). En 2017, il sort un second album : « A New Journey ». Cette fois-ci, il a composé dix des quatorze titres. On le retrouve aux côtés d’autres grands maîtres du ukulélé, tels que Jake Shimabukuro, désormais devenu son ami, Kalei Gamiao et Craig Chee au violoncelle. Son album le plus récent sort en 2020, il est intitulé « Evolution ». Sur celui-ci, il prouve une nouvelle fois que le ukulélé n’a pas de limite : c’est un album ambitieux, qui met en avant la technicité de l’artiste. On y découvre de nouveaux accords, de beaux graves ainsi que des reprises emblématiques !
Parmi les artistes qui l’inspirent, il se plaît à citer bien entendu Jake Shimabukuro, qui a selon lui révolutionner la manière de jouer du ukulélé. John Mayer, Sting et Rodrigo Y Gabriela sont également de grandes sources d’inspiration pour lui : « Ils ont tous eu un impact sur ma façon de jouer et ont contribué à donner à mon style plus de polyvalence. »
Avec l’arrêt des concerts pendant la période Covid, Andrew Molina réalise qu’il souhaite garder un lien avec les gens au travers de la musique et que transmettre ses connaissances lui plaît. Il commence donc à donner des cours de ukulélé en ligne et crée « l'Andrew Molina Ukulele Academy ». Quel que soit le niveau, ce programme interactif de vidéos en ligne est à destination des amoureux de ukulélé, avides de développer à leur rythme leurs compétences et leur maîtrise de l’instrument. Aujourd’hui, Andrew Molina donne aussi des cours en présentiel.
« Je pense que l'enseignement du ukulélé est un excellent moyen de partager la joie de jouer de la musique avec les autres. J'adore voir les visages des gens s’illuminer lorsqu'ils apprennent une nouvelle chanson ou une technique. C'est particulièrement gratifiant de les voir progresser et s'améliorer au fil du temps. J'encourage tous les nouveaux joueurs à commencer à entraîner leur oreille et leur intuition musicale. Elles deviendront vos armes les plus puissantes. »
Crédit photo : Andrew Molina
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Pour ce tutoriel de ukulélé, je te propose d’apprendre dans un premier temps la rythmique ou la frappe illustré par des flèches. Elle se compose de deux frappes vers le bas puis une répétition de frappes haut/bas plus rapide. Cette frappe se joue le temps d’un accord. Les flèches en rouge indiquent le moment ou il faut insister sur la frappe, c’est-à-dire un faire mouvement plus rapide et sec.
↓ ↓ ↑↓↑↓↑↓↑↓↑↓↑↓ = 1 temps
La musique entière est composée d’une même suite d’accords. Pour te faciliter l’apprentissage de cette tablature nous t'avons schématisé cette suite d’accord en t'indiquant la rythmique pour chaque accord. Puis tu retrouveras plus bas la partition de chant avec indiqué au-dessus le changement d’accord.
C G
↓ ↓ ↑↓↑↓↑↓↑↓↑↓↑↓ ↓ ↓ ↑↓↑↓↑↓↑↓↑↓↑↓
Am F
↓ ↓ ↑↓↑↓↑↓↑↓↑↓↑↓ ↓ ↓ ↑↓↑↓↑↓↑↓↑↓↑↓
C
Well, you done done me and you bet I felt it.
G
I tried to be chill, but you're so hot that I melted.
Am
I fell right through the cracks.
F
Now I'm trying to get back
Maintenant passons à la pratique!
Retrouve la partition de chant complète pour apprendre à jouer la chanson entière au ukulélé.
C / G / Am / F
C
Well, you done done me and you bet I felt it.
G
I tried to be chill, but you're so hot that I melted.
Am
I fell right through the cracks.
F
Now I'm trying to get back.
C
Before the cool done run out, I'll be giving it my bestest,
G
And nothing's gonna stop me but divine intervention.
Am
I reckon it's again my turn
F
To win some or learn some.
C G Am
But I won't hesitate no more, no more.
F
It cannot wait, I'm yours.
C G
Mmh, mm, hmm, mm...
Am F
Hey, hey-ey, hey-ey, hey, hey...
C G
Well, open up your mind and see like me. Am
Open up your plans and, damn, you're free.
F
Look into your heart and you'll find love, love, love, love. C G
Listen to the music of the moment; people dance and sing. Am
We're just one big family.
F
And it's our god forsaken right to be loved,
D7
Loved, loved, loved, loved.
C G Am
So I won't hesitate no more, no more.
F
It cannot wait, I'm sure.
C G
There's no need to complicate.
Am
Our time is short.
F
This is our fate, I'm yours.
C G
Tchou-tu tu tutu … tu tu don't you want to come on
Am
Skooch on over closer, dear,
D7
And I will nibble your ear.
C G Am F
C G Am D7
C
I've been spending way too long checking my tongue in the mirror
G
And bending over backwards just to try to see it clearer.
Am
But my breath fogged up the glass,
F
And so I drew a new face and I laughed.
C
I guess what I'll be saying is there ain't no better reason
G
To rid yourself of vanities and just go with the seasons.
Am
It's what we aim to do.
F
Our name is our virtue.
C G Am
But I won't hesitate no more, no more.
F
It cannot wait, I'm yours.
C G
Open up your mind and see like me.
Am
Open up your plans and, damn, you're free. F
Look into your heart and you'll find that the sky is yours.
C
So please don't, please don't, please don't...
G
There's no need to complicate.
Am
'Cause our time is short.
F D7/
This, oh this, oh this is our fate. I'm yours.
]]>Le son du ukulélé est un réel bonheur pour l’âme et les sens. On est immédiatement transporté vers le soleil de Papeete et Tahiti, en Polynésie française. Mais le choix de l’instrument a toute son importance. Ukulélé soprano, ukulélé concert, tenor ou baryton, que choisir ? Comment savoir quel ukulélé est fait pour vous ? Quel choix pour un débutant et quel instrument pour le musicien averti ? Quel prix mettre dans son instrument ? Autant de questions que vous vous posez sûrement.
Dans cet article, Upa Upa Tahiti vous présente les différents ukulélés afin de vous aider à faire votre choix. On vous explique aussi les différences entre ukulélé et guitare, ukulélé et banjo. Et pour finir, on vous propose un tour d’horizon des différentes essences de bois utilisées pour la fabrication des ukulélés. Let’s go !
Avant de vous parler des différents ukulélés plus en détail, voici quelques informations à connaître pour bien choisir son instrument. En effet, certains paramètres sont à prendre en compte dans le choix de son ukulélé.
Découvrez tous les ukulélés traditionnels tahitiens made in Upa Upa Tahiti :)
Que ce soit en termes d’accordage, de longueur ou nombre de frettes, les ukulélés soprano, concert, tenor et baryton ont leurs différences. Par exemple, le soprano, le concert et le ténor s’accordent sur la même gamme, alors que le baryton a sa propre gamme d’accordement. Ensuite, le soprano est le plus petit des ukulélés en taille et le baryton le plus imposant. Enfin, même si un ukulélé possède généralement une touche de 12 frettes, certains modèles en ont 14. Présentation !
C’est le plus petit des ukulélés avec en moyenne une longueur de 53 cm. Il convient particulièrement aux débutants, mais aussi à tous ceux et celles qui affectionnent le son originel du ukulélé. Il existe de nombreux modèles de soprano, conçus avec différents bois notamment. Chacun a son style aussi ! Ainsi, tout le monde peut trouver celui qui le fait vibrer. L’accordage des ukulélés sopranos se fait sur la gamme GCEA, donc sur les notes sol, do, mi et la.
Pour vous faire une idée, voici un modèle de ukulélé soprano à découvrir maintenant :)
La gamme d’accords GCEA, bon à savoir :
Le G représente la 4ème corde du ukulélé au niveau supérieur. Elle correspond à la note sol. Le C représente la 3ème corde, soit la note do. Le E, c’est la 2ème corde. Il correspond à la note mi. Enfin, le A représente la 1ère corde, donc au niveau inférieur. Sa note est le la.
Un peu plus imposant que le soprano, le ukulélé concert mesure en moyenne 58 cm. Il convient bien aux débutants, mais aussi aux personnes qui ont de grandes mains ou aiment le son de cet instrument. Là aussi, le choix est vaste pour les modèles de ukulélés concert.
Pour accorder un ukulélé concert, on le fait sur la base de la gamme GCEA (comme le soprano). Le son est plus profond et volumineux qu’avec le ukulélé soprano.
Les modèles de ukulélés concerts à découvrir : le Concert Raivavae avec son manche en acajou massif, et le Concert Motukawanui avec un design inspiré des motifs maori.
En taille, le ukulélé tenor est encore un cran au-dessus par rapport au concert. En effet, il mesure 66 cm en moyenne. Il est plutôt recommandé aux personnes maîtrisant déjà bien le ukulélé. Pour ceux et celles qui sont à la recherche d’un instrument de qualité et de fabrication artisanale, les modèles de ukulélés tenors Upa Upa Tahiti sont idéals. Niveau accordage, on est là aussi sur des accords basés sur la gamme GCEA.
Partez à la découverte du modèle tenor Hiva Oa sans plus attendre !
Plus petit qu’une guitare classique, mais plus imposant que le ukulélé tenor, le baryton mesure en moyenne 74 cm. Comme son nom l’indique, il offre des tonalités plus graves. Le ukulélé baryton convient aux musiciens habiles. Son accordage est différent des sopranos, concerts et tenors. En effet, il s’accorde sur la gamme DGBE, donc sur les notes ré, sol, si et mi. Le D correspond à la 4ème corde du ukulélé au niveau supérieur et à la note ré. Le G correspond à la 3ème corde et la note sol. Le B est la 2ème corde, qui se rattache à la note si. Enfin, le E est la 1ère corde et correspond à la note mi.
Bon à savoir :
Pour accorder votre ukulélé, il y a plusieurs méthodes. Manuellement en tournant les clés d’accordage, ou bien avec l’aide d’un accordeur chromatique rond, d’un sifflet pour ukulélé, d’un accordeur électronique ou encore d’un diapason.
Vous disposez maintenant de toutes les informations pour bien choisir votre ukulélé. Mais faisons maintenant un tour d’horizon du côté de la guitare et du banjo. Ainsi, vous pourrez saisir les différences entre ces 3 instruments et être conforté dans votre choix.
Si le ukulélé est un instrument que l’on ne connaît pas du tout, on pourrait être tenté de penser qu’avec cet instrument on ne joue que de la musique traditionnelle polynésienne. Mais le ukulélé ne se limite pas à ce style musical. En réalité, beaucoup d’univers peuvent être visités et revisités avec le ukulélé. On peut jouer des morceaux de rock, du jazz, du blues, de la soul, de la musique funk, de la pop, des ballades ou du country encore. Tout cela selon vos envies et vos humeurs.
La différence majeure entre un ukulélé et une guitare se situe dans le nombre de cordes. Pour la guitare classique c’est 6. Pour le ukulélé traditionnel 4. À Hawaï notamment, le ukulélé traditionnel est constitué de 4 cordes. Mais notons que le ukulélé de Tahiti est doté de 4 cordes doublées. Revenons à notre guitare maintenant. Généralement, ses cordes sont en nylon ou en acier. Pour le ukulélé il s’agit de cordes en nylon. Une autre différence importante entre le ukulélé et la guitare est la taille. La guitare est plus grande, son manche a une longueur plus importante, le diapason est plus long et les frettes sont plus nombreuses. Au niveau de l’apprentissage, elle est aussi réputée plus difficile que le ukulélé. La dernière différence entre ces deux instruments se situe au niveau du prix. Le ukulélé est plus abordable que la guitare.
À retenir :
À présent, passons au Banjo !
Vous vous demandez quelle est la différence entre un ukulélé et un banjo ? On vous explique. Ces deux instruments de musique se différencient essentiellement au niveau du son. L’accordage n’est pas le même sur un ukulélé et un banjo, et donc, le son produit est également différent. Pour le banjo tenor à 4 cordes par exemple, l’accord est proche de l’accordage d’un violon, bien que l’octave soit plus basse. Pour le banjo à 5 cordes, l’accordage se fait sur la gamme gDGBd, soit les notes sol, Ré, Sol, Si ré. Entre les deux instruments, la taille est également différente. Le banjo est plus grand que le ukulélé.
Maintenant que vous connaissez les différences entre tous ces instruments, allons voir du côté des bois utilisés pour fabriquer les ukulélés. En effet, le choix du ukulélé doit aussi prendre en compte le type de bois. Et la raison est simple, le bois utilisé influence le son de l’instrument.
La règle de base à observer est d’éviter les instruments exclusivement fabriqués en bois stratifiés. Le bois composé, en revanche, peut être utilisé dans la conception de certaines parties des instruments. Autrement, le bois massif est idéal pour un ukulélé. Les instruments de qualité sont fabriqués en grande partie avec du bois massif, mais il faut savoir l’entretenir. Aujourd'hui, on trouve des ukulélés fabriqués avec différentes essences de bois. Alors que choisir ? Comment le bois influence le son ?
Pour vous aider dans votre choix, on vous explique comment le type de bois influence le son. Initialement, les ukulélés étaient fabriqués en bois d’acacia koa. Mais dorénavant, on en trouve en bois d’acajou, bois composé ou noyer massif notamment. Souvent, plusieurs essences de bois sont utilisées pour fabriquer un même instrument. Un type de bois correspondant à une partie spécifique de l’instrument.
Le bois d’acacia Koa est le bois utilisé traditionnellement pour la fabrication des ukulélés. Mais ce bois est rare, c’est pour cela que l’on utilise également aujourd’hui d’autres bois massifs. On trouve le bois de Koa sur l’île d'Hawaï. En tant que bois massif, l’acacia Koa offre un meilleur son, une puissance et une vibration des plus agréables. La profondeur et la clarté du son de ce bois est idéale pour le ukulélé. Très souvent, vous aurez des ukulélés sopranos, concerts, tenors et barytons avec un corps en koa laminé.
Très utilisé dans la fabrication artisanale des ukulélés, le bois d’acajou massif permet de produire des sons clairs. On le retrouve la plupart du temps sur la partie du manche du ukulélé. C’est un bois que l’on doit entretenir avec soin, comme tous les bois massifs d’ailleurs.
Le bois composite est un assemblage de plusieurs fibres d’essences de bois. C’est une matière durable et solide, que l’on peut utiliser pour fabriquer la touche du ukulélé. Que vous achetiez un ukulélé soprano, un concert, tenor ou baryton, il est très probable que la touche soit en bois composite.
Le noyer massif est régulièrement choisi pour la fabrication du pont du ukulélé. C’est un bois massif qui restitue des sons plutôt chauds.
Si on est débutant, on peut rechercher un ukulélé offrant un bon rapport qualité / prix. Par exemple, un ukulélé soprano entre 150 et 200 euros fera parfaitement l’affaire pour débuter l’apprentissage de l’instrument. Vous trouverez aussi des ukulélés concerts de qualité entre 200 et 250 euros. Si vous êtes un musicien averti, les ukulélés tenors de qualité sont vendus en moyenne 250 euros. Bien entendu, vous trouverez des ukulélés à tous les prix mais, pour que jouer de cet instrument reste un plaisir inégalé, optez pour de la qualité. Les ukulélés Upa Upa Tahiti vous offrent la qualité à de bons prix. Alors n’hésitez pas à faire un tour vers la boutique :) et d’apprendre le ukulélé grâce à nos tutoriels de ukulélé pour débutant !
Comme vous pouvez le constater, il y a de nombreux paramètres à regarder avant de choisir son ukulélé. Le niveau du musicien, la qualité de fabrication de l’instrument, le type de bois, le prix, et plus encore. Mais n’oubliez pas de suivre votre coeur également :)
]]>Pour ce tutoriel de ukulélé, je vous propose d’apprendre dans un premier temps la rythmique ou la frappe. Elle se compose de deux frappes vers le bas puis deux frappes haut/bas plus rapide. Cette frappe se joue le temps d’un accord et pour certains accords il faudra la répéter une seconde fois.
↓ ↓ ↑↓ = 1 temps
Les couplets sont tous composé d’une même suite d’accords. Pour vous faciliter l’apprentissage de cette tablature nous vous avons schématisé cette suite d’accord en vous indiquant la rythmique pour chaque accord. Puis vous retrouverez plus bas la partition de chant avec indiqué au-dessus le changement d’accord.
C Em Am
↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓
F C G
↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓
F G Am
↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓
F C G C
↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓
C Em Am F C G
Wise men say, only fools rush in
F G Am F C G C
But I can't help falling in love with you
Nous allons répéter le même exercice pour le refrain. Voici la suite d’accords et la rythmique ainsi que la partition de chant pour le changement d’accord plus bas.
Em B7 Em B7
↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓
Em B7
↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓
A7 F G
↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓
Em B7 Em B7
Like a river flows surely to the sea
Em B7
Darling so it goes
A7 F G
Some things are meant to be-ee
Maintenant que vous avez assimilé la notion de rythmique et changement d’accords, passons à la pratique. Retrouvez plus bas la partition de chant complète pour apprendre à jouer la chanson entière au ukulélé.
C Em Am F C G
Wise men say, only fools rush in
F G Am F C G C
But I can't help falling in love with you
C Em Am F C G
Shall I stay, would it be a sin?
F G Am F C G C
If I can't help falling in love with you
Em B7 Em B7
Like a river flows surely to the sea
Em B7
Darling so it goes
A7 F G
Some things are meant to be-ee
C Em Am F C G
Take my hand, take my whole life too
F G Am F C G C
For I can't help falling in love with you
Em B7 Em B7
Like a river flows surely to the sea
Em B7
Darling so it goes
A7 F G
Some things are meant to be-ee
C Em Am F C G
Take my hand, take my whole life too
F G Am F C G C
For I can't help falling in love with you
F G Am F C G C
For I can't help falling in love with you
]]>
C Em Am F (bis)
C Em F C
Oooh, oooh, oooh, ouououh
F E7 Am F
Oooh, oooh, oooh, oooh
C Em
Somewhere over the rainbow
F C
Way up high
F C
And the dreams that you dream of
G Am F
Once in a lullaby-y-y y-y-y
C Em
Oh, somewhere over the rainbow
F C
Blue birds fly
F C
And the dreams that you dream of
G Am F
Dreams really do come true-ue-ue ooh-ooh-ooh
C
Someday I'll wish upon a star
G Am F
Wake up where the clouds are far behind me-e-e
C
Where trouble melts like lemon drops
G
High above the chimney tops
Am F
That's where you'll fiind me
C Em
Oh, somewhere over the rainbow
F C
Blue birds fly
F C
And the dream that you dare to
G Am F
Oh why, oh why can't I-I-I Ah-ah-ay
C
Someday I'll wish upon a star
G Am F
Wake up where the clouds are far behind ... me-e-e
C
Where trouble melts like lemon drops
G
High above the chimney tops
Am F
That's where ... you'll fi-ind me
C Em
Oh, somewhere over the rainbow
F C
Way up high
F C
And the dreams that you dare to
G Am F
Why, oh why can't I-I-I ... Ah-ah-ay
C Em F C
Oooh, oooh, oooh ouououh
F E7 Am F C
Oooh, oooh, ah-ah-eh-ah, Ah-ah-ah…
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La musique et le ukulélé ont toujours eu une place de choix dans la vie de Kimo Hussey. Il démarre sa pratique de l’instrument à l’âge de cinq ans, sous le regard de l’un de ses oncles. A l’époque, à Hawaï, un ukulélé était présent dans chaque foyer. Lorsqu’il était petit, Kimo voyait régulièrement son oncle Richard jouer avec ses amis. C’est lui qui lui a appris ses premiers accords et il reste à ce jour son unique professeur de ukulélé.
Par la suite, Kimo Hussey entreprend des études de musique, en gardant toujours à l’esprit qu’il jouait du ukulélé pour le plaisir et non pour remporter des titres. C’est une fois retraité, après une carrière dans l’armée de l’air américaine, que sa passion pour la musique et le ukulélé reprit une grande place dans sa vie. Depuis, il y consacre tout son temps, afin d’assouvir son désir constant d’apprentissage de l’instrument. En parallèle de sa carrière professionnelle musicale, Kimo Hussey enseigne également ses connaissances du ukulélé. Sur Youtube, Kimo Hussey te propose des vidéos pour apprendre à jouer. N’hésite pas à les découvrir si tu veux en savoir davantage sur ton merveilleux instrument !
En tant que cofondateur, il est notamment à l'initiative du “Pacific Music Foundation", une organisation dont le but est de promouvoir la musique hawaïenne. Et il accorde également une grande importance à la promotion de sa musique au-delà des frontières de l’Amérique, afin d’enchanter ceux et celles qui l’écoute.
Considéré aujourd’hui comme un maître du ukulélé, Kimo Hussey a influencé de nombreux musiciens au fur et à mesure des années. On ne compte d’ailleurs plus les workshops qu’il a animés, ni les concerts qu’il a donnés un peu partout autour du monde. En 1999, il sort un album instrumental nommé “Eminent Ukulele”. Son deuxième album, “Low G”, voit le jour en 2015.
Kimo Hussey est reconnu pour sa virtuosité, peu importe le style musical : du jazz, en passant par la musique pop et les grands standards… Mais son registre favori reste celui où il puise ses origines : la musique hawaïenne, d’autant plus lorsque celle-ci prend la forme de kanikapila. A Hawaï, ces moments musicaux festifs consistent au rassemblement de musiciens et chanteurs réunis autour d’un même objectif : passer du bon temps ensemble et jouer pour le plaisir. Dans la tradition qu’il a lui-même vécu étant petit auprès de son oncle Richard.
C’est un véritable état d’esprit qu’il a adopté, et qu’il tend à transmettre dans son enseignement de l’instrument.
Pour Kimo Hussey, la mise en valeur de la mélodie est importante, tout en ayant un accompagnement bien présent. C’est son style de jeu de prédilection au ukulélé, une technique qui lui a valu d’être reconnu. Cette façon de jouer, Kimo Hussey la tire du style de jeu qu’avaient la plupart des musiciens professionnels de l’époque. Cela consiste à jouer de deux doigts de la main droite : l’index pour jouer la mélodie, et le pouce pour l’harmonie. Ces deux doigts se déplacent toujours l’un vers l’autre. Le pouce ne cesse de descendre tandis que l’index monte continuellement. Pour les connaisseurs, c’est une sorte de fusion entre deux techniques : le picking et le strumming. Selon Kimo, cette technique produit un son merveilleux et plein.
Kimo est de ceux qui aiment changer régulièrement de ukulélés, après en avoir tiré le meilleur de chacun d’entre eux. Pour ce passionné, chaque ukulélé a sa propre personnalité.
Crédit photo : Kimo Hussey
]]>La première chose à faire lorsque l’on souhaite apprendre à jouer seul du ukulélé, c’est de trouver un endroit calme et dans lequel tu te sentiras bien. Il va falloir que tu puisses te concentrer et éviter toute source de distraction potentielle.
Dans un second temps, il est important que tu connaisses l’anatomie de ton instrument. Sais-tu par exemple situer les clefs, les frettes et le chevalet sur ton ukulélé ? N’hésite pas à faire quelques recherches sur internet afin de te familiariser avec ces notions fondamentales !
Enfin, nous te conseillons de commencer par apprendre à jouer du ukulélé en position assise, en calant ton instrument sur ta cuisse. La main gauche se positionne sur le manche, tandis que l’autre doit être près de la bouche du ukulélé. Tu es désormais prêt à commencer ton apprentissage !
Prochaine étape : l’accordage de ton ukulélé. Pour ça, rien de plus simple. Il te suffira de te munir d’un accordeur chromatique. Si tu n’en as pas, tu peux aussi télécharger une application dédiée sur ton téléphone. En tournant les clefs, tu modifieras ainsi la tension des cordes et donc le son de ton instrument. Sur ton ukulélé à quatre cordes, celle la plus proche de ton visage est considérée comme la quatrième. Tu l’auras compris, la première est donc celle du bas ! Ainsi, dans l’accordage classique en Do (également appelé C-tuning), on aura Sol, Do, Mi, La (aussi connu sous l'appellation G, C, E et A).
Passons désormais à l’apprentissage de la lecture de la tablature. Si tu n’as pas de notion de solfège, c’est un outil très pratique afin de connaître les accords d’une chanson. Il existe deux formats de tablatures. Certaines sont sous forme de lignes et de chiffres. Les lignes représentent les cordes de ton ukulélé et les chiffres indiquent l’emplacement de la case où tu dois mettre ton doigt. D’autres tablatures sont sous la forme d’accords, positionnés juste au-dessus des paroles d’une chanson.
A présent, rentrons dans le vif du sujet ! Es-tu prêt(e) à apprendre tes premiers accords ? Car c’est l’un des avantages du ukulélé : maîtriser quelques accords simples suffit déjà pour jouer tes premières chansons. Nous allons t’en faire découvrir quelques-uns.
L’accord Do (C) se joue en plaçant ton annulaire sur la troisième case de la première corde. Tu te souviens, c’est la corde la plus en bas. Gratte ensuite toutes tes cordes et tu auras ton accord !
Un autre accord très simple à apprendre est le La Mineur (Am). Comme le précédent, il te faudra poser qu’un seul doigt : le majeur sur la deuxième case de la deuxième corde. A nouveau, joue toutes les cordes !
Et pour jouer l’accord La (A), on part de la même base que l’accord La Mineur (Am). Le majeur ne bouge donc pas. Ajoute simplement ton index sur la première case de la troisième corde et gratte toutes les cordes. Et voilà, tu maîtrises déjà trois accords !
A présent que tu maîtrises les bases, et si tu te lançais dans l’apprentissage de tes premières chansons ? Car tu l’auras constaté : apprendre à jouer seul du ukulélé n’est pas difficile en comparaison avec d’autres instruments. Nous t’invitons également à poursuivre ton apprentissage en restant curieux et en apprenant à jouer d’autres accords. Si tu pratiques régulièrement, tu constateras que tu progresseras rapidement ! N’ai pas peur de te lancer seul, de faire des erreurs… ça fait partie du processus.
Pour t’aider dans ta pratique du ukulélé, nous te proposons de découvrir nos tutoriels vidéos qui t’apprendront à jouer de nombreuses chansons. Des musiques polynésiennes, en passant par Bob Marley et Françis Cabrel, tu devrais trouver ton bonheur ! Si tu es intéressé, clique ici pour les découvrir sur notre chaîne Youtube : https://www.youtube.com/c/UpaUpaTahiti/videos
Le ukulélé n’a désormais (presque) plus de secret pour toi ! Mais si tu souhaites aller plus loin, et que tu cherches un programme pour te guider dans ton apprentissage, nous avons créé une formation exprès pour toi. Elle est destinée aux débutants désireux d’apprendre le ukulélé facilement et à leur rythme. N’hésite pas, clique ici pour découvrir le programme ! https://upaupatahiti.mykajabi.com/offers/LMEFGt44/checkout
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Dans cet article, nous te conseillerons une liste non exhaustive de choses à faire une fois sur place pour découvrir l’île dans toute son authenticité. C’est parti pour notre tour de l’île de Tahiti !
Dans cet article, nous te conseillerons une liste non exhaustive de choses à faire une fois sur place pour découvrir l’île dans toute son authenticité. C’est parti pour notre tour de l’île de Tahiti !
On commence notre excursion par un endroit phare de l’île de Tahiti : le marché de Papeete ! C’est un lieu dynamique où les différents parfums des fruits, des fleurs et des plats locaux s’entremêlent pour créer un joli mélange de senteurs. Le meilleur moment pour y aller est le dimanche matin, jour de la semaine où le marché est le plus animé car les exposants de nourriture sont nombreux. Les pêcheurs se lèvent tôt pour venir de la presqu’île vendre leurs poissons frais et côtoient les vendeurs de fruits, légumes ou encore de plats maisons. Tu pourras y découvrir le « ma’a tahiti », le « repas tahitien » local. Le reste de la semaine, le marché s’enjolive de paréos aux couleurs vives, de bijoux aux perles nacrées, de sacs polynésiens fait main, de monoï local ou encore de couronnes de fleurs aux odeurs enivrantes.
La place Vaiete est le deuxième lieu incontournable de Papeete et caractéristique de la vie locale polynésienne. Située sur le front de mer, elle accueille tous les soirs plusieurs roulottes pour le bonheur des petits comme des grands. On y trouve des plats chinois, des plats polynésiens ou encore des crêpes. Il y en a vraiment pour tous les goûts et la majorité des options sont des spécialités locales dont toute la Polynésie raffole ! Poisson cru au lait de coco, sashimi, steak frites sauce roquefort, chao men et plus encore… Lors de ta venue au fenua, tu entendras parler de ces plats et on te recommande vivement de les tester ! Les roulottes sont avantageuses car elles proposent de bonnes portions à des prix abordables et se trouvent partout sur l’île. De plus, celles de Vaiete accueillent certains soirs des musiciens de bringue traditionnelle qui jouent des airs mélodieux et entraînants aux ukuleles, de quoi bien accompagner ton repas et passer une belle soirée.
Si pour toi Tahiti rime avec grand soleil et plage de sable blanc bordée de cocotiers, alors la plage « PK 18 » qui est située à Punaauia te plaira ! Ici, toutes les adresses sont marquées par un « PK » qui signifie « point kilométrique » et indique à combien de kilomètres du centre-ville elles sont situées. La cathédrale de Papeete étant au PK 0, la plage PK 18 est située à 18 kilomètres de Papeete. Prévoir un masque et un tuba car les poissons sont magnifiques à observer en snorkeling.
Pour les amoureux de balades en pleine nature, Tahiti regorge de montagnes à explorer avec des sentiers ressourçants. Pour une belle randonnée entre les sapins, on te recommande celle du mont Aorai, à Pirae au départ du Belvédère, et celle du mont Marau accessible depuis le quartier Miri. Les gens du coin sont toujours de bon conseil pour t’indiquer leurs chemins préférés ! De plus à Paea se trouvent les grottes de Mara’a, un autre endroit dans la nature et très facile d’accès. Là-bas on y trouve également des sentiers de balades qui mènent aux fameuses grottes et quelques chemins de randonnées en hauteur pour les plus sportifs.
Le Belvédère de Taravao offre quant à lui une vue splendide sur le reste de l’île de Tahiti et le lagon. La balade en voiture jusqu’à Taravao est aussi très sympa, des snacks ou restaurants se trouvent sur le chemin pour y faire une pause le midi ou bien des tables de pique-nique sont disponibles au Belvédère !
Les vallées de Tahiti sont aussi d’autres incontournables de l’île, malgré qu’elles soient très peu représentées sur les cartes postales. Elles sont pourtant l’emblème de l’histoire culturelle polynésienne, lieu de vie ancestrale. Avec leur côté mystique, les vallées regorgent de cascades toutes plus belles les unes que les autres : le site des 3 cascades à Tiarei, l’impressionnante et sublime cascade de la Fautaua ou encore le toboggan naturel de Papeari… Parfois des cérémonies traditionnelles sont même organisées dans certaines vallées pour des occasions spéciales (souvent pour honorer les coutumes des ancêtres). Tu assisteras alors aux envoûtantes et symboliques danses polynésiennes !
Toujours dans les vallées se trouvent des lieux sacrés où la vie religieuse et sociale s’exerçaient avant la colonisation : les marae. Il est dit que les esprits y sont toujours présents et prennent forme à travers des sculptures en pierre nommées tiki. Les marae sont des lieux historiques de culte où le mana (l’énergie) est encore omnisciente de nos jours selon les polynésiens. Le marae Ta’ata à PK 19 à Paea est impressionnant car il regroupe de façon inhabituelle trois marae de chefs en un seul.
Impossible de faire le tour de Tahiti sans aller vers la presqu’île ! Sur la côte ouest de l’île se trouve Teahupoo, spot de surf et de compétition connu pour l’une des plus grandes vagues au monde ! Là-bas, de nombreuses balades au bord de l’eau sont possible à travers des petits sentiers bordant la rivière. Beaucoup de familles ou d’enfants s’y retrouvent le week-end pour aller jouer dans l’eau et profiter du climat agréable.
Tandis que sur la côte est, Tautira nous offre sa paisible plage de sable noir avec une vue resplendissante sur les montagnes… La route s’arrête à cet endroit mais pour atteindre les dernières parcelles de l’île, il faudra emprunter le bateau. Tu arriveras alors au Fenua ‘Aihere, la « fleur secrète de la terre », où repose notamment une forêt majestueuse de mape, le châtaignier tahitien.
Enfin et pour clôturer le tout, nous te conseillons de faire la traversée de l’île afin de voir l’intérieur de Tahiti, tout aussi splendide ! Pas de lagon turquoise mais des montagnes à perte de vue et une végétation verdoyante et abondante au rendez-vous ! Il est préférable de la faire en 4x4 avec un guide local qui t’expliquera tout sur la vie d’antan et les légendes du cœur de l’île, en te faisant goûter aux fruits mûrs sur le chemin. Savais-tu qu’un lac s’y trouvait ? Tu auras la chance de le voir et d’en apprendre davantage en faisant la traversière de Papenoo à Mataiea.
Ça y est nous avons fini notre tour de l’île de Tahiti et nous espérons que cela t’a plu ! Bien sûr selon ton envie et ton budget, beaucoup d’autres options sont envisageables. Une multitude d’excursions est possible comme une sortie jet ski, un tour en bateau pour aller voir les dauphins, un baptême de plongée ou encore une descente en parapente ! Enfin, n’oublie pas de faire un tour au quartier du commerce à Papeete où tu pourras te procurer un beau ukulele de Upa Upa Tahiti pour te rappeler les joyeuses mélodies tropicales de ton séjour !
À bientôt, nana !
]]>L’atoll de Fakarava fait partie de l’archipel des Tuamotu et est situé à 440 km au nord-est de Tahiti en Polynésie française. De son ancien nom « Havaiki-te-araro », l’île de forme rectangulaire a une superficie de 1625 km2, faisant d’elle le deuxième plus grand atoll après Rangiroa. Son lagon est ouvert sur l’océan par deux passes : la passe Tumakahua au sud et la passe Garuae au nord, dite la plus grande passe de Polynésie française. Fakarava est protégée depuis 2016 car elle fait partie de la réserve de biosphère classée par l’UNESCO, aux côtés de six autres atolls. Cette réserve témoigne de la richesse des écosystèmes : faune et flore particulièrement rares, dont le martin-pêcheur chasseur, le palmier des Tuamotu, les squilles ou les cigales de mer.
Les incontournables de Fakarava sont avant tout la plongée sous-marine qui est le vecteur économique principal de l’île pour ses majestueux coraux, ses bancs de poissons ou encore ses impressionnants requins. Tu peux aussi faire le tour de l’île en louant une voiture. Les arrêts à faire sont au village de Rotoava au nord-est puis à Tetamanu, qui sont les deux villages principaux de l’île. Tetamanu était anciennement le chef-lieu de Fakarava, situé au bord de la passe de Tumakohua. On y trouve l’une des premières églises catholiques construite en corail. Les deux fermes perlières sont aussi à visiter. L’une se situe à 10 km de Rotoava, nommée Hinano Pearls où l’on peut observer l’extraction de la perle, effectuée sans tuer l’huître qui va produire 2 à 3 perles tout au long de sa vie. Les huîtres perlières sont soit élevées sur place, soit achetées à d’autres fermes spécialisées. La deuxième, Pearls of Havaiki, est la plus ancienne encore en activité sur l’île. La visite est suivie d’une dégustation d’huîtres au citron et d’une loterie qui permet de repartir avec une perle pour les plus chanceux.
Tout aussi impressionnant à découvrir, le marae Tainoka est situé au nord de Fakarava. Rempli d’histoires, il porte aussi le nom du grand guerrier qui était le garde de la passe nord il y a de ça 300 ans : Tahiri Vai Rau. Auparavant, tous les bateaux désireux de rentrer dans le lagon devaient s’annoncer par un chant guerrier. Tahiri Vai Rau savait distinguer les chants des ennemis et des alliés. Dans le cas où il s’agissait d’ennemis, ils étaient capturés et jetés aux requins ou alors emmenés dans une île voisine pour être torturés puis mangés... Enfin, les plages de Fakarava sont bien sûr à ne pas manquer. Elles sont un réel endroit de pure détente dans un cadre idyllique...
Les légendes ont une grande place dans la culture polynésienne. C’est pourquoi à travers nos articles, on aime partager un peu de cette mysticité pour te faire voyager...
Il était une fois dans le ciel de Fakarava, un petit nuage protecteur et rempli d’amour du nom de Te Ragi Mareva, qui signifie « le ciel qui passe ». C’était un nuage particulier car il avait un don magique que la population de l’atoll ressentait. Dès qu’on le voyait apparaître, le ciel devenait tout gris et laissait ensuite place à la pluie : c’était le signe qu’un heureux événement allait se produire. Par exemple le nuage Te Ragi Mareva pouvait être visible avant les compétitions sportives entre les îles des Tuamotu, et cela signifiait que Fakarava allait gagner contre les atolls voisins. D’autres fois, le nuage apparaissait pour prévenir l’arrivée d’un bateau ou l’arrivée d’un habitant de Fakarava. En période de grandes fêtes, le ciel se paraît de gris et se dégageait à nouveau à la fin des festivités. C’était donc un signe de joie pour la population de l’île car cela voulait dire que le nuage était heureux.
On espère que cette évasion en Polynésie t’aura plu ! Si tu le souhaites, tu peux lire nos autres articles sur le ukulele Moo (l’île de Moorea) ou encore celui de Nuku Hiva.
]]>Rurutu, île des Australes, fut découverte à la fin du 18ème siècle par l’explorateur anglais James Cook. Sa population est descendue aux alentours des 2000 habitants suite aux maladies et à la guerre qu’elle a subi. Les villages principaux sont Moerai, Avera et Hauti et leurs maisons fabriquées en bloc de corail sont bordées de belles fleurs polynésiennes. Le chef-lieu de la commune, Moerai, se situe sur la côte au nord de l’île en face de la seule passe navigable, où se trouvent la gendarmerie, les écoles, la poste et une infirmerie. Partons à la découverte de ce petit bout de terre paradisiaque à notre époque actuelle !
Rurutu, située à 572km au sud-ouest de Tahiti, est l’île la plus au nord de l’archipel des Australes qui comporte Rimatara, Tubuai, Raivavae et enfin Rapa. D’une surface de 32km2, elle s’appelait avant Eteroa qui veut dire “grand panier” mais son nom actuel signifie désormais le “rocher qui jaillit” ou “se rassembler sur un pied d’égalité”. Elle est spéciale car à la différence des autres îles, elle est bordée de falaises et non pas d’un lagon, avec peu de plages qui sont magnifiques. Elle est surnommée l’île troglodyte car on peut se loger au milieu de ses grottes calcaires remplies de stalactites et stalagmites, qui sont une de ses attractions principales. Connue pour son climat doux et appréciable, l’île volcanique possède 3 monts : Taatio’e, Manureva et l’Erai. Elle a été surélevée à la suite d’évènements volcaniques et abrite la tombe du navigateur français Eric de Bishop, enterré au cimetière de Moerai.
Rurutu possède des incontournables lorsqu’on y séjourne comme le tour de l’île, la visite de la tarodière (qui forme un patchwork coloré vu du ciel où le taro est cultivé dans l’eau), partir à la découverte des grottes, aller admirer les baleines pendant leur période de reproduction entre juillet et octobre, visiter le marché artisanal, faire une sortie à cheval... L’île regorge de sorties à faire encore plus intéressantes avec un guide local qui s’y connaît ! De plus, tous les ans en début d’année a lieu le festival Tere, moment où les habitants partent en tour de l’île à pied ou à cheval pour se remémorer les légendes ancestrales. Nous allons d’ailleurs t’en conter une un peu plus bas... Puis ils clôturent la fête en organisant un concours de soulevé de pierre où les plus forts portent jusqu’à 150kg. La production économique de l’île tourne autour des objets tissés à la main comme les paniers, sacs ou chapeaux et de la culture des terres (taro, pomme de terre, café, vanille, banane). Au village de hauti tu peux voir les fours à chaux traditionnels constitués de corail et pouvant approvisionner un village en peinture pendant plus de 5 ans.
Au temps où Hina vivait dans une grotte dans la montagne près de Taatio, des villageois disparaissaient sans cesse lorsqu’ils s’aventuraient seuls dans la montagne pour y couper des roseaux. En revanche ils revenaient toujours sains et saufs lorsqu’ils partaient à plusieurs. Aussi ceux qui étaient partis seuls furent perdus à jamais, et malgré les recherches leurs corps ne furent pas retrouvés... Pendant ce temps-là, Hina continuait de dévorer ses proies et les villageois eux, commençaient à soupçonner qu’un individu dangereux rôdait dans la montagne, loin d’imaginer que ce soit finalement un cannibale !
Un soir, alors qu’un groupe de personnes étaient partis pêcher, ils aperçurent un feu dans la montagne et furent conduits à la grotte de Hina. Ils remarquèrent rapidement qu’elle était une femme sauvage à la façon qu’elle avait de se vêtir et à ses longs ongles qui bordaient ses mains. Ils réfléchirent alors quant au moyen de la capturer et la solution du filet semblait être la plus adaptée. Les villageois confectionnèrent des filets avec des fils de bourre de coco tressés et des fibres de purau. À la tombée de la nuit, grâce à un feu, ils parvinrent à attirer Hina hors de la grotte jusque dans leurs filets, où elle essayait de se défendre sans succès. Elle tentait de couper les cordes avec ses longs ongles mais ses mains furent finalement attachées derrière son dos, quand quelques temps après ses ongles furent complètement coupés pour la priver de toute défense.
Les villageois tentèrent de la civiliser et lui offrirent à manger du taro et des poissons, en vain. Elle ne mangea pas et aussi on attendit le lendemain, pensant qu’elle n’avait pas faim. Cependant elle ne mangea toujours pas et un sage fit remarquer que c’était dû à son alimentation qui était constituée seulement d’humains. Elle demeura ainsi le ventre vide, les deux pieds dans le tronc du cocotier (la prison de l’époque) jusqu’à sa mort. Le fond de sa grotte était tapissé d’objets tressés en pandanus sauvages. C’est en copiant ses créations que les femmes de Rurutu sont aujourd’hui devenues expertes en l’art du tressage.
]]>L’île de Tahiti comporte beaucoup de vallées toutes plus mystiques les unes que les autres, dont celle de Tipaerui qui fait partie des plus connues. Située à deux pas du centre ville, elle mérite de se faire connaître par les touristes de passage à Papeete qui ont tendance à l’oublier, de même que les locaux car cette merveilleuse vallée est cachée par la zone industrielle. Mais si on s’aventure au-delà, on découvre une promenade menant à une magnifique cascade parmi une nature d’un vert éclatant. Cette dernière est préservée par une association sur place qui plante une multitude d’arbres fruitiers. Lors de ta balade, assure-toi d’emmener des aliments de première nécessité tels que du riz ou des boîtes de conserve afin de les troquer avec les personnes de l’association contre leurs fruits exotiques ! Tu peux également leur demander de les aider à planter un arbre, ils seront ravis de t’apprendre et d’avoir une main en plus pour contribuer à la préservation de leur fenua (la terre polynésienne). L’association reconstitue également les cérémonies d’antan lorsque des élèves viennent avec leur école découvrir la vallée. Le nom Tipaerui signifie « arrivés le soir » pour désigner les habitants de la presqu’île qui faisaient le trajet jusqu’à Tipaerui en pirogue en partant le matin pour arriver le soir.
Nous avons aussi la vallée de la commune de Papenoo sur la côte est, connue pour ses vagues par les surfeurs aussi bien débutants que confirmés. Elle a porté pendant un moment le nom de Te Mano Rahi qui veut dire « les 10 000 guerriers » car la vallée a été le lieu d’habitation permanent de grandes chefferies tahitiennes pendant plusieurs siècles. Auparavant elle s’appelait aussi Ha’apai’ano’o signifiant « le rassemblement de toutes les eaux ». En effet sa principale rivière reçoit un minimum de 35 affluents ce qui fait d’elle une vallée à la végétation luxuriante à profusion en passant par les bananiers, manguiers, goyaviers, mape et forêt de bambou. Parmi toute cette verdure on trouve également une faune riche comme des cochons et chèvres sauvages, des dizaines de variétés d’oiseaux, des chevrettes et anguilles dans les cours d’eaux... Les rivières de la vallée de Papenoo sont idéales pour une baignade ressourçante. Dans l’eau douce et fraîche, le courant de la rivière et ses remous en font une authentique thalasso. Si on continue la balade en 4x4 plus en profondeur dans la vallée, on se retrouvera au cœur de l’île entre Papenoo et la vallée de Mataiea, dans ce qu’on appelle le Relais de la Maroto au centre du cratère de Tahiti. L’aventure est d’autant plus agréable avec un guide qui te racontera les légendes de la vallée, l’histoire du tiki village et des maraes et te fera découvrir le lac Vaihiria, magnifique bassin au milieu de l’île.
Les vallées sont également un ancien lieu de vie et de culte remplies de vestiges archéologiques. On y trouve des maraes, lieu sacré dédié aux activités sociales, politiques et religieuses autrefois, qui se présentent comme des plateformes de pierres tels des temples à ciel ouvert. Ils sont souvent entourés de aito, plantes qui repoussent les mauvais esprits. Des rituels, des sacrifices, des mariages et des réunions s’y déroulaient entre autres. On peut assister à des reconstitutions de cérémonies dans la commune de Paea sur le marae de Arahurahu pendant lesquelles on peut ressentir le mana, cette énergie polynésienne. Ou encore dans la vallée de Hamuta à Pirae, sur le marae Tupuhaea. Les deux divinités polynésiennes souvent sollicités sont Ruahatutinirau, le dieu de l’océan et To’ahitimatanui le dieu de la végétation. Le but de ces cérémonies est généralement de dire au peuple de respecter sa terre, le monde végétal qui l’entoure.
La vallée de Nahoata à Pirae raconte la légende de la création du jeu du Hiri, qui consiste à faire ricocher les cailloux sur l’eau et à sauter ensuite dans les cercles créés par les ondulations de l’eau. C’est la ravissante Tautiti Vahine qui se baignait dans l’eau avec ses amies pour y jouer. Elle grandit dans cette vallée et était considérée comme la plus belle des filles. Elle allait se contempler non loin de là dans le bassin de boue de Hamuta, anciennement appelé Hamure qui veut dire « s’enliser dans la boue », et sa beauté ressortait tel un éclat même à travers l’eau trouble. Nahoata quant à lui signifie les nuages qui se rangent au-dessus de la montagne (naho veut dire « se ranger » et ata « nuages »). C’est dans cette vallée que les festivités de juillet se déroulaient auparavant : les fêtes du Tiurai qui s’étendaient sur plusieurs jours avec des jeux et des concours, comme la course à pied à flanc de montagne. Moins d’habitants y résidaient qu’aujourd’hui faisant de la vallée l’endroit idéal pour y célébrer la culture polynésienne car elle regorgeait de nourriture : taro, fe’i, fruits, chevrettes dans la rivière et cochons sauvages.
]]>La ville tient son nom de la source du Bassin-de-la-Reine, ancienne propriété de la famille royale Pomare, qui se trouve dans les jardins de l’assemblée à Papeete. En tahitien « pape »signifie eau et « ‘ete » la corbeille. Le pasteur anglais William Crook s’installe à Papeete en 1818 avec sa famille et est considéré comme son fondateur selon les historiens. Il y construit un temple, une école et un hôpital. La ville devient capitale vers 1827 lorsque la future Reine Pomare IV s’y installe avec sa famille, étant ainsi le chef-lieu du royaume. Puis elle est rapidement le centre de la vie économique, politique et religieuse de Tahiti et ses îles.
La Reine Pomare IV, qui a d’ailleurs eu le plus long règne pendant 50 ans, séjourna à Raiatea pour protester contre l’intervention française. Elle rentra à Papeete en 1847 après la fin de la guerre franco-tahitienne pour y établir sa résidence officielle jusqu’à sa mort 30 ans plus tard. C’est en 1880 que Tahiti et ses dépendances sont annexées à la France, pendant le règne du dernier roi de Tahiti, Pomare V, fils héritier de la Reine Pomare IV. Papeete devient une commune 10 ans plus tard.
Avant d’être agrandi, le port de Papeete accueillait le Motu Uta, un petit motu dressé dans la baie de Papeete qui en faisait son charme et qui a eu différentes utilisations au cours des époques. La Reine y avait sa maison pendant un temps, puis il devient un îlot de quarantaine pour les voyageurs originaires de régions à risque sanitaire, et une prison pendant la seconde guerre mondiale, jusqu’à sa disparition en 1962 avec la construction de la digue.
A l’entrée de Papeete on trouve la Maison de la Culture, lieu culturel et festif qui cherche à préserver les traditions polynésiennes notamment en accueillant des danseurs de Ori Tahiti lors de magnifiques spectacles. C’est également là-bas que se déroule chaque année le festival international du ukulele pour promouvoir sa pratique et ses frappes traditionnelles. Si tu poursuis ta balade en longeant la mer, tu arrives sur les Jardins de Paofai, un parc génial pour prendre un bol d’air frais en centre-ville. Des aires de jeux pour les enfants, des tables de pique-nique, des bassins pour observer les poissons, des snacks avec des plats typiques de Polynésie et de grandes étendues d’herbe verte t’y attendent. Inauguré en 2010, le parc donne accès à la plage mais on ne peut s’y baigner. Des va’a (pirogues) sont cependant amarrés le long de la rive pour tous les amateurs de ce sport qui viennent le pratiquer. Nous poursuivons notre balade pour arriver sur l’Esplanade Jacques Chirac, aménagée tout récemment. On y trouve deux beaux restaurants face à la mer, le Moana qui signifie « océan » et le Meherio, qui veut dire « sirène ». Puis le long du port et de tous ces bateaux nous arrivons sur la promenade du front de mer, qui nous mène aux incontournables roulottes de la place Vaiete, lieu emblématique de la nourriture locale le tout dans une ambiance conviviale. Le port se termine sur le Quai des Ferries d’où partent les navettes tout au long de la journée pour Moorea.
Depuis sa création en 2014, le festival international de street art ONO’U laisse place tous les ans à des artistes du monde entier qui peuvent s’exprimer à travers des fresques qui colorent toute la ville ! Quant au centre-ville, il accueille le marché de Papeete, lieu authentique datant du XIXe siècle où tu peux aller faire le plein de souvenirs faits avec soins par des artisans polynésiens, tout comme déguster les fruits, légumes locaux ou le poisson des familles pêcheurs de l’île.
Tu pourras même y trouver des joueurs de ukulele aux alentours qui te partageront leurs belles mélodies tropicales. Pour t’en procurer un et jouer à ton tour des musiques qui te feront voyager, les ukuleles de Upa Upa Tahiti sont juste à côté au Quartier du Commerce chez le magasin Natural Shop Tahiti, dans une rue piétonne aux dalles rouges reconnaissables facilement.
Au cœur de Papeete on trouve également sa cathédrale de couleur jaune nommée la Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception. Ce lieu de culte est emblématique de l’histoire de Papeete car elle fut témoin d’un cyclone en 1906, de bombardements par des croiseurs allemands en 1914, de raz-de-marées en 1983, d’émeutes en 1987 et puis en 1995, ces dernières pour manifester contre la reprise des essais nucléaires aux Tuamotu, qui ont commencé dans les années 60. En effet, c'est en 1962 que le Centre d’Expérimentations du Pacifique fait son arrivée en même temps que la construction de l’aéroport à Faa’a.
]]>Moorea compte 8 montagnes et possède 12 passes naturelles où il n’y a pas de corail car on y trouve l’eau douce de montagne. En comparaison, à Tetiaroa il n’y a aucune passe et à Bora-Bora il y en a une seule qui a été faite par l’homme. Ses trois montagnes principales sont le Mont Rotui, le Moua Puta et le Moua Roa. Le Mont Rotui possède des grottes et fait 899m d’altitude. Il est possible d’y faire la randonnée et de monter sur sa crête ! Le Moua Puta, qui signifie « montagne percée », a été nommé ainsi d’après la légende du guerrier Hiro qui aurait percé la montagne de sa lance. Et le Moua Roa, signifiant « pointée vers le ciel », qu’on connaît bien car c’est celle qui est dessinée sur les pièces de 100F actuelles.
Les grandes étendues de Moorea ont beaucoup été utilisées pour des plantations de cocotiers pour le coprah au 19e siècle par les missionnaires ou encore pour les plantations de café, vanille, coton et canne à sucre. Aujourd’hui c’est principalement la culture de l’ananas qui est présente sur l’île, la fameuse Queen Tahiti comme elle est appelée ici, ou « painapo » en tahitien, dérivé de l’anglais « pineapple ». L’ananas est devenu le fruit phare de Moorea qui en compte 200 producteurs. Il y a de nombreux champs d’ananas notamment pour en faire de la confiture ou du jus dans l’usine de jus de fruits locale Rotui. Quant à la confiture, tu pourras en déguster gratuitement de très bonnes élaborées avec soin par les élèves au Lycée Agricole Professionnel de Opunohu, qui en proposent de plusieurs parfums selon leur récolte tels que papaye, banane, ananas ou même à la fleur de tiare !
Pour l’anecdote, l’explorateur anglais James Cook est arrivé au 18ème siècle dans la baie de Opunohu, qui signifie ventre du poisson-pierre en tahitien. Étant donné que cette baie était déjà nommée, il donna son nom à la deuxième baie : baie de Cook.
Les petites choses que nous te conseillons de faire sont d’aller faire un tour à la plage de Temae, pas loin des ferrys, ou encore à la splendide plage de Ta’ahiamanu dans la baie de Opunohu, qui est bordée de cocotiers. Bien sûr il faut venir avec des masques de plongée pour pouvoir observer les poissons du récifs, ainsi que des raies, tortues et requins pour les plus chanceux ! Il y a des bancs de sable où il est plus probable de les voir, comme aux Tipaniers par exemple. Des activités aquatiques sont disponibles partout sur l’île. Il y a également le panorama carte postale de Toatea qui donne sur le lagon turquoise et les bungalows sur pilotis du Sofitel, avec Tahiti en arrière plan. Mais aussi le point de vue du Belvédère de Opunohu donnant sur la somptueuse montagne Rotui, et d’où plusieurs randonnées sont possibles. Moorea de part sa petite taille est aussi très sympa pour s’y balader à pied ou en vélo sans oublier de faire une escale pour midi au restaurant Coco Beach situé sur un motu, où tu pourras manger du ma’a local les pieds dans l’eau dans un cadre de rêve ! Pour être honnête il y a vraiment beaucoup d’endroits sympas à visiter lors d’un séjour à Moorea, comme la balade de la montagne magique qui offre une vue à 360º de l’île, ou le Snack Mahana en bord de mer très apprécié également. Normalement avec déjà toutes ces suggestions tu auras de quoi faire !
Comme tu le sais sûrement, la Polynésie regorge de légendes et de belles histoires et il en existe justement une sur l’origine du nom de l’île « Moorea », qui veut dire lézard jaune.
Il y a fort longtemps, un jeune homme nommé Temaiatea et sa femme vivaient sur l’île de Maiao, voisine de Moorea, anciennement appelée Aimeho. La jeune femme tomba enceinte et accoucha d’un œuf qu’ils déposèrent dans une petite grotte le temps qu’il éclôt. Dans son sommeil, l’épouse eut la vision qu’elle avait mis au monde un garçon à la peau jaunâtre. Au réveil Temaiatea parti vérifier l’œuf dans la grotte après qu’elle lui ai raconté son rêve, et il découvrit qu’il avait éclos en un bébé lézard jaune. Il lui donna donc le nom de « moo-rea », littéralement lézard-jaune. Avec sa femme ils s’occupèrent de lui et le nourrit jusqu’à ce qu’il soit grand. Lorsqu'il devint énorme, la femme insista pour l’abandonner, de peur que le lézard finisse par les manger. L’époux accepta à contre cœur et se mit à construire une pirogue pour s’enfuir de l’île en direction du soleil levant, vers Tahiti.
Le lézard n’étant plus nourri se senti abandonné et rempli de désespoir, et se jeta dans la mer à la recherche de ses parents qui s’étaient si bien occupés de lui. Il s’élança vers le levant mais affronta un terrible courant nommé Teara-Veri, qui signifie cent-pieds et qui explique bien la rigueur de ses vagues. Puis il fit face à un second courant qu’on appelle Tefara (« pandanus ») car il est aussi épineux que le pandanus. Il réussi également à s’en sortir mais il était épuisé. Un troisième courant lui fit face, cette fois-ci nommé Tepua (« savon ») dû à son écume qui fait de la mousse tel du savon. Exténué après sa lutte contre ces trois phénomènes de la nature, il se noya et s’échoua sur la rive de Vaianae à Aimeho.
Le lendemain matin, lorsque deux hommes partirent pêcher ils découvrirent sur la plage cette énorme créature qui gisait et coururent avertir les gens de l’île en criant : « C’est un lézard jaune ! E mo’o re’a ! ». Et c’est ainsi que Moorea devint le nom de l’île, en commémoration à ce géant lézard jaune. C'est aussi le nom donné à notre ukulélé Moo!
]]>Nuku Hiva, aussi nommée Nuka Hiva ou Île Marchand, est le chef-lieu des Marquises. Le nom de l’île volcanique a pour signification « la crête des falaises » qu’on comprend bien à la vue de l’impressionnant canyon de Tapueahu. Elle est remplie de verdures, riche en fruits et légumes locaux et idéale pour les amoureux de randonnées. En son centre on trouve les deux maraes sacrés de Paeke du site archéologique Vai Tavii datant du 16e siècle, composé d’imposantes plateformes et de tikis géants qui représentent des divinités. Aujourd’hui les tikis décorent et protègent à la fois les hôtels des Marquises.
On y trouve également l’une des plus hautes et splendides chutes d’eau de Polynésie : la cascade de Vaipo dans la vallée de Hakaui, haute de 350m et entourée de falaises et reliefs. Son point culminant est le mont Tekao de 1224m de hauteur et son village principal Taiohae, situé dans un ancien cratère volcanique qui baigne dans l’océan ce qui en a fait une magnifique baie. C’est au cœur de ce village qu’on peut admirer les principales œuvres artisanales de l’île comme les sculptures en bois de tikis notamment, les fameux tatouages marquisiens qui rappellent les traditions polynésiennes, des objets tressés ou encore des paréos. Nous avons nous-mêmes été touchés par la beauté de Nuku Hiva et de ses traditions, c’est pourquoi un de nos modèles de ukuleles porte fièrement son nom. Retrouve-le sur notre site internet upaupatahiti.com ou directement en boutique à Papeete, quartier du commerce !
On ne peut explorer la Polynésie sans prendre le temps d’écouter ses légendes. Nous t’invitons donc à découvrir celle-ci qui se déroule à Nuku Hiva et qui démontre l’amour que les polynésiens consacrent à la danse comme à la vie.
Elle se déroule dans la vallée de Hatiheu à Nuku Hiva, lorsque la sœur du grand chef des Taipi, Tahiatemata vient de mourir. La tribu se réunit pour célébrer les funérailles qui durent sur trois jours, le temps que l’esprit sorte du corps, laissant un dernier délai pour profiter des plaisirs de la vie. Le dernier jour Tahiatemata décide de danser le hakamanu, la danse de l’oiseau. Elle seule est capable d’exécuter ce rite remplie de grâce et volupté, ce qui fascine tous les habitants. A la dernière note de musique, son esprit s’envole vers le Cap Kiukiu à Hiva Oa, l’île voisine. Sur cette même île et au même moment, alors qu’un jeune homme est en train de pêcher, il distingue sur le sable l’image d’une magnifique femme que la mer vient de déposer. C’est l’esprit de Tahiatemata. Émerveillé, le pêcheur Hi’imoana la saisit dans ses bras et l’amène à sa maison. Il lui rapporte les plus belles fleurs et c’est ainsi qu’un amour naît entre les deux personnes, leur donnant plus tard un fils du nom de Poena’iki.
Un jour, le fils part en expédition de chasse à l’homme avec de jeunes guerriers, mais manquant d’expérience ils se font tous manger par les hommes de Hatiheu. Seul Poena’iki est épargné mais il est jeté dans une fosse où il peine à respirer, criant sans cesse le nom de sa mère. Pendant ce temps, Tahiatemata révèle son secret à son mari. Elle lui annonce qu’elle est une âme errante qui n’a pas voulu rejoindre les défunts, son amour pour la vie étant trop grand. Puis elle lui apprend la danse sacrée de l’oiseau et c’est ainsi que le pêcheur va retrouver son fils, en pratiquant cette danse unique devant le grand chef. C’est ainsi qu’il prouve que Tahiatemata est bien sa femme et la mère du jeune garçon. La soirée continuera aux sons des tambours et des pas de danse, mais on ne reverra plus la merveilleuse jeune femme qui a enfin accepté son sort.
]]>Au premier abord, quand on entend parler du mot “roulottes” à Tahiti, on pense à son sens premier du terme, des roulottes utilisées par les itinérants pour voyager et y vivre, comme les forains par exemple. Mais en Polynésie, ce mot n’a pas la même signification ! On parle de roulottes pour désigner des food trucks tout simplement, c’est-à-dire des camion-restaurants, véhicules équipés pour la réalisation et vente de plats et boissons qui sont généralement des snacks. Son appellation peut varier selon sa région, comme par exemple à la Réunion où ils sont appelés “camion-bar” ou encore “camion gourmand” au Québec. Et tu l’as maintenant compris, pour Tahiti c’est les roulottes !
Les premières roulottes sont apparues à Papeete dans les années 1930. A la base, c’était surtout des carrioles en bambous grâce auxquelles les chinois vendaient des fruits et des légumes. Vers les années 1950-60, elles ont évolué pour devenir de mini-supérettes ambulantes qui se déplaçaient dans les quartiers afin d’éviter aux habitants de faire le trajet jusqu’aux magasins. Puis elles se sont peu à peu immobilisées sur des terrains ou des places pour y vendre des crêpes, des gâteaux... jusqu'à des repas entiers pour qu’on y vienne dîner. Aujourd'hui, elles sont donc aménagées pour la préparation de repas et ce sont de véritables entreprises familiales, sur plusieurs générations ! On raconte que pendant les fêtes de Tiurai et du Heiva aux mois de juin et juillet, les roulottes venaient s’installer en ville à Vaiete le temps des festivités. A présent, elles y sont encore mais pendant toute l’année et cette place est devenue emblématique. La population aime beaucoup fréquenter ce lieu et les roulottes fonctionnent très bien car les plats sont bons et à des tarifs inférieurs à ceux des restaurants. C’est un endroit idéal pour se retrouver en famille ou entre amis et passer un bon moment !
A Tahiti, tu peux trouver des roulottes un peu partout sur l’île. Il y a même des terrains ou parkings utilisés spécialement pour leurs emplacements, parfois en regroupant plusieurs roulottes côte à côte comme par exemple à Vaiete au front de mer de Papeete ou encore à Taaone près de l’hôpital de Pirae. Elles sont présentes en bord de mer mais aussi proches des collèges, lycées et entreprises pour s’assurer d’y trouver des clients désireux d’acheter un “ma’a” (“repas” en tahitien) à proximité lors de leur pause déjeuner. Et bien sûr si tu voyages dans les îles de Polynésie française, tu peux être sûr d’y retrouver également des roulottes, bien qu’elles y soient moins nombreuses qu’à Tahiti où l’essor économique et la population sont les plus élevés.
Toutes les roulottes proposent principalement les mêmes plats caractéristiques de Polynésie, comme différentes préparations de poisson cru ou cuit, des grillades et viandes accompagnées de frites ou encore des plats chinois comme le typique chao men, un assortiment de nouilles chinoises aux légumes sautés avec de la viande. Mais d’autres roulottes vendent plutôt des casse-croûtes ou paninis pour les élèves d’écoles aux alentours, certaines des crêpes bretonnes ou encore des plats thaïlandais. Il y en a pour tous les goûts ! On y retrouve le mélange de cultures présent à Tahiti, et la nourriture est toujours servie copieusement au grand plaisir des polynésiens ! Le but est vraiment de s’y faire plaisir et que tout le monde puisse y avoir accès. L’équilibre alimentaire n’est pas la première priorité, ce qui pourrait être vu comme un point à améliorer dans une région où l’obésité et le surpoids sont un fléau. Généralement les roulottes n’offrent pas d’alcool n’ayant pas la licence adaptée, ce qui n’empêche nullement l’ambiance festive qu’on peut y trouver. En effet à Vaiete, des joueurs locaux de ukulele viennent régulièrement animer la soirée aux sons des mélodies polynésiennes ! De quoi passer un moment mémorable si tu viens en Polynésie pour des vacances !
]]>Dorothy Miranda Clark ou Dodie Clark est née le 11 avril 1995 au Royaume-Uni, à Epping, Essex. Interprète, actrice et en même temps vidéaste, la jeune femme talentueuse s’est fait connaître grâce aux vidéos de reprises de titres musicaux joués au piano et au ukulélé. Un bon début qui l’a poussé à composer ses propres chansons. Sur sa chaîne YouTube principale, plus de 160 vidéos ont été postées jusqu’au mois de février 2019, dont 1,8 millions d’abonnés et plus de 250 millions de vues comptabilisées. Rappelons que Dodie a créé sa première chaîne le 7 février 2011 où elle a publié sa première vidéo de la chanson Rain. Cette dernière a tout de suite séduit les oreilles des internautes. De même, Dodie Clark dispose d’une chaîne VEVO dite dodieVEVO et d’une chaîne secondaire connue sous le pseudo doddlevloggle.
Comme mentionné plus haut, c’est sur sa première chaîne YouTube que l’étoile Dorothy Miranda Clark a fait ses débuts. Elle a effectivement décidé de créer sa principale chaîne personnelle à laquelle elle a attribué le doux nom de « Doodleoddle » pour partager son amour pour la musique à tous les adeptes de cet univers. Après quelques temps de présence marquée sur cette plateforme et d’autres médias, Dodie Clark s’est vu abandonner son premier EP qu’elle a elle-même mis en ligne. Son premier EP intitulé Entrelacés, sorti le 18 novembre 2016 a pour ainsi dire atteint le numéro 35 dans les charts officiels d’albums britanniques. Et cela, au cours même de la première semaine de sa sortie. Son deuxième EP sorti le 11 août 2017 a commencé au numéro 6 du classement officiel des albums au Royaume-Uni en plus de s’être classé à la 55e place de l’US Billboard 200.
Pour démontrer son talent dans le domaine de la musique, Dodie Clark a publié une vidéo sur sa chaîne YouTube. Une apparition à l’intérieur de laquelle Dodie Clark explique très clairement que dans ses contenus précédemment postés, elle avait mis quelques paroles de sa future composition. Un morceau obtenu à l’issue de la composition d’un rythme spécifique pour émerveiller aussi bien les amoureux de la musique que les amateurs dans ce milieu. Bien évidemment, sur ce prochain son : Arms folding », Dorothy Miranda Clark s’assurera de chanter les paroles dans leur bonne note et mélodie.
]]>Grace VanderWaal est née le 1er janvier 2004 dans la petite ville de Suffern, dans l’État de New York. Il s’agit d’une artiste qui s’est démarquée par son incroyable performance durant l’America’s Got Talent, sous les yeux même des quatre juges qui sont : Simon Cowell, Howie Mandel, Heidi Klum et Mel B. Pour faire simple, Grace VanderWaal a bluffé les jurés par son jeune âge, mais aussi par son originalité. Et pour cause, la petite jeune fille de cette époque a osé présenter une chanson originale de l’intitulé « I don’t Know My Name ». Une interprétation reconnue comme étant un véritable exploit et une rareté dans cette émission où les gens ont tendance à proposer des prestations uniques. Peu connue, voire même inconnue jusque-là, Grace VanderWaal s’est mise à chanter, accompagnée d’un ukulélé. Quelques minutes qui ont fait rêver le public et les juges présents dans la salle de par la mélodie enlevante, les textes intelligents, la voix si mûre et en même temps expressive de Grace VanderWaal.
En 2016, âgée de 12 ans et déjà vouée à un avenir musical très prometteur, Grace WanderWaal a fait un show mémorable sur la scène de la célèbre émission américaine. L’originalité de ses prestations musicales vient plus spécialement du fait qu’elle compose au ukulélé. À partir de ce moment, Grace VanderWaal fut la nouvelle star des réseaux sociaux et de la toile. Posté le jour même de sa diffusion sur la chaîne NBC, il a fallu de très peu de temps pour compter 4 millions de vues sur la vidéo YouTube de la jeune artiste. Mais encore, 54 millions d’abonnés ont été recensés sur les réseaux sociaux de cette dernière, notamment sur Facebook. Sur Twitter, nombreux sont les fans qui ont tenu à lui témoigner leur soutien pour les prochaines étapes du jeu.
Disposant d’une chaîne YouTube, le charme irrésistible de Grace VanderWaal ne cesse de se valoriser. Elle s’est produite une deuxième fois dans le cadre des quarts de finale de l’émission. Un moment durant lequel, elle a présenté un autre de ses morceaux originaux : « Beautiful thing ». Pour cette fois encore, Simon Cowell a ôté les mots de sa bouche en voyant l’immense talent et la personnalité incroyable de Grace VanderWaal. Elle apparaît bien évidemment en demi-finale de l’émission pour éblouir encore plus les spectateurs américains.
]]>Tel un art, la frappe "Ta'iri Pa'umotu a été transmise uniquement à l'oreille dans les familles, de générations en générations. Les origines de cette frappe auraient plusieurs sources : on raconte notamment que les poilus tahitiens auraient découvert ce type de frappe auprès des gitans et l'auraient ensuite repris. D'autres disent encore que cette frappe polynésienne existait bien avant que les Polynésiens ne s'en aillent en Europe.
Tu te demandes comment jouer la frappe "Ta'iri Pa'umotu" ? Elle consiste à gratter le ukulele (ou la guitare) de façon particulière, telle une percussion : le rythme y est très soutenu ! Le secret réside en son doigté : les cordes de l'instrument sont grattées uniquement avec l'index et le pouce. Avec de la pratique, cette technique permet de jouer pendant de nombreuses heures, sans se fatiguer. Très pratique lorsqu'il s'agit de ne pas interrompre la fête, chose essentielle en Polynésie où les bringues peuvent durer jusqu'à trois jours ! Certains accords sont aussi spécifiques : sur les accords en Do par exemple, les Pa'umotu ont la particularité de désaccorder certaines cordes : ce qui fait que lorsqu'ils jouent les cordes à vide, ça devient du Do ! En Polynésie, cette frappe est surtout maîtrisée par les anciens et a été marqué par de grands noms du fenua tels que Petiot et le chanteur Barthélémy. Malheureusement, avec l'influence des musiques étrangères sur les jeunes générations, cette technique de frappe locale a tendance à se perdre.
Depuis 2016, pour contribuer à la préservation de ce joli patrimoine culturel, la Maison de la Culture de Tahiti et le Conservatoire Artistique de Polynésie française - avec le soutien du ministère de la Culture -, organisent régulièrement le concours de "Ta'iri Pa'umotu", où amateurs et professionnels sont invités à venir s'affronter en groupe, afin de montrer leur virtuosité de cette technique. Cet événement musical est grandement apprécié de la population polynésienne, notamment des plus âgés pour qui cela rappelle de nombreux souvenirs de jeunesse. Chaque groupe dispose de plusieurs minutes pour jouer : reprises de morceaux ou créations originales sont autorisées. A la fin de cette soirée chaleureuse, les plus talentueux se voient récompensés de jolis prix ! Lors de la dernière édition, en octobre 2020, c'est le groupe Tamarii Taenga qui a remporté le 1er prix, et ce pour la troisième fois ! Pour les adeptes de bringues polynésiennes et amoureux de la culture locale, c'est un événement gratuit sur Tahiti à ne pas manquer.
crédit photo: Maison de la culture
]]>Kamaka est le plus ancien et le plus connu des 4 K. Il a été fondé en 1916, au moment où Samuel Kaialiilii Kamaka a commencé à fabriquer des ukulélés et des guitares dans son atelier qui se trouvait au sous-sol de sa maison à Honolulu. Au milieu des années 1920, Kamaka avait installé une boutique à l'extérieur de chez lui. Il a alors inventé le corps en ananas qui est aujourd'hui une alternative standard à la forme de cloche traditionnelle. Une décennie plus tard, alors que la demande augmentait, il fit appel à ses deux fils, Samuel Jr. et Frederick, alors qu’ils étaient encore à l'école primaire. L’entreprise n’a cessé de se développer. Aujourd’hui, Kamaka fabrique neuf modèles de ukulélé différents : le standard, l’ananas standard, le concert et le ténor à quatre, six et huit cordes, le baryton, le ukulélé standard de luxe, et le concert de luxe en forme de cloche. La société propose également des ukulélés personnalisés, mais la commande peut prendre du temps, vu la forte demande que Kamaka doit traiter au quotidien.
Kanile`a est basé à Kaneohe, sur l'île d'Oahu à Honolulu. Comme les trois autres K, il s’agit d’une entreprise familiale et elle est dirigée par Joe Souza, le fabricant d'instruments et fondateur de la marque. Sa femme, Kristen, qui s'occupe des ventes et de la comptabilité client. Comme la plupart des natifs d'Hawaï, Souza a été exposé à de nombreuses chansons de ukulélé et de guitare au cours de sa jeunesse. Bien qu’il ait été obligé de jouer du ukulélé dans le cadre de ses études primaires, ce n’est qu’au lycée qu’il a commencé à s’intéresser plus sérieusement à cet instrument musical. En 1991, à l'âge de 20 ans, Souza a suivi une formation de ukulélé chez le maître luthier Peter Bermudez. Près de 25 ans plus tard, Souza est lui-même devenu maître luthier, il supervise son équipe de 21 employés qui fabrique alors 5 à 6 ukulélés par jour.
Ko`olau est basé à Oahu entre les montagnes Ko`olau et Waianae. L’entreprise est dirigée par le luthier John Kitakis. Ce dernier a commencé à réparer des guitares il y a 50 ans, alors qu'il était encore adolescent. Après avoir étudié la fabrication de meubles dans une université de Washington dans les années 1970, il s'est lancé en tant que menuisier et restaurateur de meubles anciens. Cela l’a bien préparé à sa prochaine profession : la réparation d'instruments à cordes de tous types. Plus tard, les clients de Ko`olau ont demandé à acheter des ukulélés neufs de la maison. Celle-ci a fini par répondre à cette demande. Actuellement, les ukulélés personnalisés de Ko`olau attirent de nombreux amateurs et professionnels. La société fabrique entre 300 et 400 instruments par an. Le temps de fabrication est compris entre huit et douze mois et implique un dialogue approfondi entre les fabricants et les acheteurs. « Le processus de création d'un instrument personnalisé est un processus long, détaillé et collaboratif », déclare Kitakis.
Basé à Honolulu, Koaloha est un fabricant relativement récent. Fondée au milieu des années 1990, cette entreprise familiale est dirigée par le patriarche, Alvin « Pops » Okami. C’est un inventeur et un musicien qui possédait autrefois une usine de plastique florissante. Lorsque l'usine a fait faillite au début des années 1990, il s'est réinventé en tant que fabricant de petits ukulélés jouables avant de passer à des ukulélés de taille standard. Bien que les instruments KoAloha aient un son classique et vif, ils s'écartent de la tradition sur le plan esthétique.
]]>Comme de nombreux artistes originaires d’Hawai, Karlie G a été initiée et formée au ukulele dès son plus jeune âge. Cependant, la jeune fille s’est très rapidement distinguée du lot puisque son talent s’est tout de suite révélé dès qu’elle a appris à apprivoiser le petit instrument à quatre cordes. Le fait qu’elle ait remporté plusieurs concours (concours international de ukulélé, Duke's Ukes, Brown Bags to Stardom et autres), des années plus tard, témoigne de cette fibre artistique exceptionnelle.
Le ukulélé est pour Karlie l’instrument qui symbolise le mieux sa terre natale et sa riche culture musicale. La jeune musicienne adore s'immerger dans la tradition et n’hésite pas à le montrer à travers ses œuvres. Toutefois, en tant qu’artiste, elle estime également que c’est en faisant évoluer son art qu’elle peut réellement le faire découvrir. C’est cette vision qui a amené la belle Hawaïenne à s’aventurer vers de nouveaux horizons.
En 2016, Karlie sort « Till The End », son EP à travers lequel on peut tout de suite constater cette envie d’associer le traditionnel et le style moderne. Les compositions originales qui constituent cet ouvrage mettent en avant un style de pop et de R&B grand public dans lequel le son du ukulele est au cœur des arrangements. Le son vibrant se mélange parfaitement à la voix unique et émouvante de l’artiste. Mais s’il y a un autre trait qui caractérise les créations de la jeune femme, c’est bien leurs paroles. Karlie sait choisir les mots pour décrire des situations émotionnelles auxquelles tout le monde peut s’identifier. Son talent pour l’écriture lui a d’ailleurs valu le titre de demi-finaliste pour le concours international de composition de chansons. Elle lui a aussi permis de remporter le concours d'écriture de chansons du Hawaii Book & Music Festival en 2018.
L’album « Have Fun », sorti en 2018, confirme la tendance. Cette fois-ci Karlie a pris le temps d’approfondir son style. Une approche qui s’est avérée très judicieuse puisque l'album a reçu le prix Na Hoku Hanohano 2019 (Hawaï's Grammy Awards) pour « l'album R&B de l'année ».
Le pari de Karlie G d’intégrer le ukulele dans un style unique de pop et de R&B grand public a été un franc succès. Sa passion lui a permis de se faire très rapidement un nom parmi les meilleurs. L’avenir ne peut être que prometteur pour cette étoile montante du ukulele qui ne cesse d’éblouir les internautes. A découvrir de toute urgence !
Crédit photo: Karlie G
]]>La plupart des clubs de ukulélé que nous connaissons disposent d’une hiérarchie différente. Mais leurs dirigeants s’accordent à dire qu’il faut avoir un leader solide au sommet pour que le club ait une chance de perdurer. Un certain nombre de clubs ont choisi l'approche « Bureau ». Ce modèle de hiérarchie est fortement conseillé si vous envisagez de demander le statut d'association loi 1901 pour votre club. En outre, le bureau est composé de 4 personnes : le président, le vice-président, le secrétaire et le trésorier. Ils se chargent de l’aspect administratif et assurent en grande partie l'organisation des cercles de rencontres mensuelles. Le bureau se réunit généralement tous les trimestres pour passer en revue les calendriers des réunions annuelles et mensuelles, pour suggérer et engager des présentateurs d'ateliers, etc.
Maintenant que vous avez bâti la fondation de votre club de ukulélé, il est temps de poursuivre le travail en cherchant des membres intéressés. Les réseaux sociaux restent efficaces. Vous y trouverez une multitude de profils qui s’intéressent au ukulélé. Vous avez juste à réduire le champ de recherche à votre ville. Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, MeetUp, etc., il existe de nombreuses plateformes sociales que vous pouvez exploiter. Chez Upa Upa Tahiti, on a choisi Facebook pour créer notre groupe "Ukulélé Club Tahiti" car c'est le réseau le plus utilisé à Tahiti. Outre les médias sociaux, si vous avez des moyens, vous pourrez créer un site web spécial pour le club. Après vous avoir découvert sur les réseaux, les gens voudront en savoir davantage sur le club avant de l’intégrer. En cela, rien ne vaut un site internet de bonne qualité et bien référencé. Cela donne un côté plus sérieux à votre projet. Vous pouvez y publier des photos des réunions du club, les calendriers du club, les bons plans, etc. S'intégrer dans les communautés environnantes peut également fonctionner. Pensez donc à établir un partenariat avec les bibliothèques locales, les salles de fête, des bars pour pouvoir y organiser des ateliers, par exemple. Ce genre d’activité permet d’élargir la visibilité de votre club de ukulélé dans votre ville. Il permet d’établir une relation directe avec les participants qui sont donc des nouveaux membres potentiels.
La mission principale d'un club de ukulélé est de permettre aux gens de faire de la musique ensemble. Surtout, il sert à encourager ceux qui pensent qu’ils ne peuvent pas jouer d’un instrument. Vous pouvez faire des dons à des œuvres caritatives locales. Vous pouvez également apporter votre aide aux personnes âgées, aux enfants nécessiteux et aux sans-abris dans votre communauté. En même temps, n’oubliez pas de partager votre passion pour le ukulélé et la musique en général. N’oubliez pas de participer aux festivals et autres événements culturels de votre ville!
]]>Comme les instruments à cordes qu’elles manient avec beaucoup de rapidité et de dextérité, Honoka & Azita sont aussi toutes les deux originaires d’Hawaï. Le ukulele a bercé leur enfance et a pratiquement façonné leur goût pour la musique. Par ailleurs, c’est auprès d’un maître du ukulele, le grand Jody Kamisato (qu’elles ont rencontré au studio Ukulele Hale à Honolulu), que les deux jeunes artistes se sont perfectionnées. Le professeur, devenu manager, a coaché les deux jeunes femmes tout au long de leur parcours.
Le duo musical de Honoka & Azita se distingue par ses reprises originales de chansons populaires du répertoire international. Les arrangements uniques qu’elles proposent ont conquis le cœur de bon nombre de passionnés et de professionnels. En plus de leur grand talent musical, les deux artistes sont aussi de véritables amoureux de la nature. On peut facilement le constater à travers leurs vidéos dont les toiles de fond sont généralement constituées des magnifiques paysages de l’archipel volcanique du Pacifique avec notamment les montagnes verdoyantes, les plages de sable clair, la mer et les îles paradisiaques.
Honoka & Azita ont, depuis 2013, participé à plusieurs concours. C’est d’ailleurs lors d’un concours international de ukulélé local que le tandem s’est fait connaître en remportant la 1re place de leur division et en ayant été nommé MVP (Most Valuable Player) du concours. Cette première étape a été le début d’une grande aventure pour les deux artistes. Le duo a été invité pour ouvrir le festival de musique populaire à Okinawa au Japon. Il s’est ensuite produit régulièrement au Hard Rock Cafe d'Honolulu et au 8th Rice Fest à Honolulu. Lors du festival international de ukulélé de Los Angeles 2017, les deux jeunes femmes ont été nommées organisatrices et instructrices des ateliers d’initiation pour débutants.
Bien que leur arrivée soit encore assez récente dans l’univers du ukulele, Honoka & Azita ont déjà à leur actif une discographie bien fournie. Les internautes sont nombreux à les suivre sur la toile et à « savourer » chacune de leurs interprétations. Parmi les œuvres les plus connues, on peut notamment citer le double CD « Ukulele Island Style » paru en 2015, la reprise du titre « Do The Hula » et le fameux « Island Fire » (leur première composition).
crédit photo: Andrew Agcaoili
]]>Chalmers Doane est un éducateur et à la fois un musicien né en 1938 à Truro, en Nouvelle-Écosse au Canada. À 4 ans, quand sa mère lui a offert son premier ukulélé en plastique, Doane s’est vu développer un attachement pour cet instrument dont il ne pourrait plus jamais se séparer.
Il se démarque des professeurs de musique de son époque par sa volonté à développer l’utilisation du ukulélé dans les classes de musique au Canada. Talentueux et fort de toute son expérience ainsi que de tout ce qu’il a appris au cours de sa vie, J. Chalmers Doane a obtenu un certain nombre de diplômes et de récompenses. Le 8 février 2005, il a été reconnu comme membre de l’Ordre du Canada, l'une des plus hautes distinctions du Pays. La même année, Doane fut désigné Champion de l’éducation publique pour sa méthode d’apprentissage. Puis en 2010, Doane reçoit l’Ordre de la Nouvelle-Écosse en 2010 pour son engagement en faveur de l'enseignement de la musique.
Considéré comme étant un éducateur hors pair en tout ce qui touche le ukulélé, J. Chalmers Doane présente également plusieurs œuvres écrites par ses soins. L’on peut citer la Méthode du ukulélé en classe en 1971, le Ukulélé Encore en 1975, The Teachers Guide to Classroom Ukulele en 1977 et la Méthode du ukulélé en classe version hawaïenne en 1988. Des ouvrages qui prouvent encore plus la dévotion de cet éducateur qualifié dans l’encouragement et la simplification de l’apprentissage du ukulélé dans les écoles canadiennes, et même à travers le monde entier. J. Chalmers Doane est pour ainsi dire un véritable amoureux du ukulélé qui n'a cessé de vouloir transmettre ce qu'il avait connu dès le plus jeune âge.
]]>Aussi appelée la « supergirl du ukulélé » grâce à sa chanson Thunderstorm Slack Key, Brittni Paiva est une artiste très connue à Hawaii qui a obtenu un grand nombre de récompenses depuis le début de sa longue et prometteuse carrière. Elle a notamment remporté le Na Hoku Hanohano en 2005 avec son premier enregistrement Brittni X 3. Un morceau dans lequel Brittni Paiva a utilisé trois instruments, à savoir le ukulélé, la guitare et la basse.
Née le 28 septembre 1988 dans la ville de Hilo à Hawaii, Brittni Paiva a des origines aussi variées que sa musique. Issue d’une génération portugaise, danoise, japonaise et en même temps hawaïenne, cette star de la musique a suivi une formation musicale dès ses 14 ans en apprenant plus particulièrement le piano classique à la technique Suzuki. Son grand-père lui fit également découvrir le ukulélé à l’âge de 11 ans. Ce fut le déclic, Brittni Paiva ne pouvait plus se séparer de son instrument favori. . Elle a ensuite joué de la guitare hawaiienne slack key et de la basse par amour pour les instruments à cordes. Brittni Paiva affirmait d’ailleurs : « je veux que les cordes soient ma voix et dépeignent autant de sentiment qu’un chanteur le ferait ».
Brittni Paiva est une instrumentiste hautement récompensée pour ses talents musicaux inouïs. À 16 ans, elle a plus spécialement remporté le Most Promising Artist Award grâce à son premier single. Elle a également sorti son second album intitulé HEAR durant ses 17 ans, qui lui a valu les « Hawaii Music Awards » en 2006 pour le « Meilleur album instrumental de l’année » et de l’ « Artiste préféré de l’année ».
]]>Pour faire simple, le ukulélé est reconnu comme étant le représentant de la bonne volonté entre l’Amérique et le Japon. Au fil des générations qui passèrent, cet instrument a en effet permis de réunir le meilleur des traditions américaine, hawaïenne et japonaise. C’est plus particulièrement vers les années 1885 que les Japonais ont fait leur entrée à Hawaï où à peu près 200 000 japonais ont élu domicile sur le sol hawaiien pour œuvrer sur les champs de canne à sucre.
Et puisqu’en ces temps-là, il était compliqué pour les Américains d’origine japonaise de se fondre entièrement dans la masse et de s’intégrer dans la culture des lieux, plusieurs foyers ont pris la décision de renvoyer leurs enfants dans leur pays d’origine pour qu’ils puissent continuer librement leurs études. Une situation qui a amené de nombreux enfants à rapporter avec eux un ukulélé en souvenir de Hawaii. C’est en 1920-1930, au moment où les enfants immigrants ont atteint l’âge légal que la popularité du ukulélé au Japon a vu le jour. Au titre des ambassadeurs les plus connus du ukulélé au Japon, on retrouve Yukihiko Haida accompagné de son frère Katsuhiko. Fils de parents japonais habitant à Hawaï, les deux nisei ont été contraints de quitter le pays pour retourner au Japon suite au décès de leur père. Buckie Shirakata, lui aussi a contribué de très près à la popularisation du petit instrument de musique qu’est le ukulélé au Japon. Grâce à sa collaboration avec le groupe haïda, la bande de Shirakata figure dans la liste de la première vague d’interprètes de musiques provenant de l’Hawaï au Japon.
Suite à la seconde guerre mondiale qui a frappé le monde, le Japon avait grandement besoin de se réinventer. La vie à cette époque était en effet dure avec l’argent qui se faisait de plus en plus rare et les équipements difficiles à trouver. Ce qui n’était pas entièrement le cas de la culture hawaiienne au pays, puisqu’après la guerre (vers les années 50), plus de 4 500 groupes se sont formés et ont commencé à interpréter de la musique hawaiienne au Japon. La demande de ukulélé était d’ailleurs si forte que Toshiba a commencé à concevoir sa propre collection. En 1957, un bon nombre de fabricants se concentrant uniquement sur ce petit instrument de musique à corde se sont alors fait une place sur le marché, dont un fabricant de ukulélé expérimenté et plus respecté comme Kiwaya en tête du classement.
]]>Quand il est encore dans le ventre de sa mère, le fœtus est déjà baigné dans un environnement sonore permanent. Bien que l’enfant soit encore passif dans l'écoute des bruits de son entourage, il entretient un rapport particulier avec ce qu’il entend. Les sons qu’il perçoit lui confèreront soit des effets bénéfiques soit négatifs dans certains cas. Pour favoriser le bien-être d’un tout petit, encore dans le ventre, la musique classique est la meilleure des options. Cette dernière aura notamment pour effet de calmer, d’apaiser et de sécuriser le bébé. Outre les effets cités, il est également à noter que la musique permet d’éveiller les fonctions mentales et psychiques en plus de développer les capacités intellectuelles d’un enfant. Quand le fœtus entend de la musique, elle lui offre généralement une sensation de relaxation et d’harmonie. Un effet qui dure même après sa naissance. Et pour cause, au fil des mois qu’il passe dans le ventre de sa maman, l’ouïe du nourrisson ainsi que l’ensemble de ses sens se développent. Ce qui participe à la maturation de son système neuronal.
Vous l’aurez alors compris, la musique est un élément qui contribue de près à l’éveil des bébés. Elle permet effectivement d’optimiser le bon développement global du nourrisson. Lorsqu’il écoute, son cerveau est pour ainsi dire fortement sollicité, car en plus d’analyser, il dissèque et tente de comprendre aussi bien le fonctionnement que le langage musical qui lui est proposé. Très rapidement, l’enfant sent alors que la représentation des sons et le fait d’écouter de la musique sont deux phénomènes bien distincts. Faire écouter de la musique à son petit bout est donc source d’une multitude de bienfaits sur son cerveau. Grâce à cette action, il est en effet à même d’accélérer l’acquisition du langage, l’écoute des compétences, la motricité et à la fois la capacité de mémorisation. Le raisonnement spatio-temporel d’un enfant est également amélioré par l’écoute de la musique. C’est la capacité de voir des pièces démontées et pouvoir les réassocier dans l’ordre avec son cerveau. Un point sur lequel les compétences en mathématiques reposent. En somme, l’exposition dans un milieu musical participe considérablement au développement global du cerveau d’un petit enfant, notamment sur sa capacité à mémoriser.
]]>L’orchestre international de ukulélé, en anglais : The Wellington International Ukulele Orchestra est une troupe de musiciens. Cette troupe vit notamment pour chanter et divertir le public. Apparu dans un petit café néo-zélandais par Age Pryor et Bret McKenzie, ce groupe se révèle comme étant une version contemporaine des orchestres de spectacles de danse datant des années 1950. Vers les années 2005 sur un concert à guichets fermés, la troupe a ravi le public en Nouvelle-Zélande avec son équilibre hors norme de gros humour et de petits instruments à cordes.
The Wellington international Ukulélé Orchestra s’est d’ailleurs affiché dans des festivals du monde entier, surtout dans l’Edinburgh Festival Fringe et le Melbourne International Comedy Festival. Le groupe a alors figuré dans l’histoire quand il est devenu le premier numéro d’ukulélé à apparaître dans la salle de concert de la Nouvelle-Zélande qu’est le Michael Fowler Center. En faisant usage de leur divers types de ukulélés, une contrebasse ainsi que de leur voix harmonieuses, ce groupe d’orchestre international de ukulélé a également enregistré plus de quatre albums, tout en ayant réalisé une interprétation de quelques bandes sonores pour le compte d’émission télévisée comme les documentaires, les sitcoms et les films.
Le Wellington international Ukulélé Orchestra est un groupe originaire du pays de « The Hobbit ». Très sollicité à travers le monde entier, cet orchestre international de ukulélé plaît en raison de son humour charmant, des sons de petits ukulélés attendrissants et en même temps de musicalité agréable à l’oreille. D’une manière générale, les sons caractéristiques de ce groupe comprennent des solos de ukulélé avec indice d’octane élevé, de parfaites concordances vocales en quelques parties suivies d’une gamme époustouflante de ukulélés. Sans oublier de toujours enfiler des tenues du style flamboyant, de délicieux effets de théâtre et une participation conviviale des spectateurs qui agrémentent la soirée. Cette citation est une règle primordiale qui se présente également comme une autre preuve de l’authenticité de ce groupe : « Si vous connaissez les mots, chantez. Si vous ne connaissez pas les mots, chantez ! ».
]]>Pour entretenir votre petit instrument de musique, vous avez généralement le choix sur plusieurs produits. L’objectif étant de le rendre plus brillant pour lui redonner son lustre d’antan. Néanmoins, il vous faut éviter toute utilisation de fast fret sur les cordes de votre ukulélé. Bien que très efficace pour le nettoyage des cordes de guitare, ce type de produit n’est effectivement pas adapté pour un nettoyage des cordes d’un ukulélé qui ne sont pas fabriquées au moyen de métal. Qui fait qu’elles ne requièrent pas l’utilisation d’un produit qui lutte contre la rouille.
La javel ou toute autre forme de produit agressive n’est également pas recommandée pour le nettoyage de votre ukulélé. Et pour cause, ce dernier risque de totalement le dégrader au lieu de lui redonner de l’éclat. A proscrire également l'utilisation d'alcool qui pourrait dissoudre la couche de vernis de votre ukulélé! Au même titre que le nettoyage des meubles de votre salon, un ukulélé nécessite juste l’utilisation de produit comme un chiffon doux avec un petit peu d'eau légèrement savonneuse et un pinceau à poils doux.
Cet instrument de musique est principalement formé de nombreuses pièces. Pour bien procéder, il convient donc d’y aller pièce par pièce.
Commencez par nettoyer le corps et le manche de votre instrument. Pour cela, le mieux serait de vous renseigner préalablement sur le type de bois utilisé dans la conception de votre ukulélé. C’est pour ainsi dire la meilleure option pour éviter de faire usage de produits néfastes à l’instrument. Pour dépoussiérer, il est également conseillé de vous munir d’un chiffon doux ou d’un simple grand pinceau voire (ou un blaireau de rasage) dont les poils passeront partout . Une fois prêt, vous pouvez commencer à frotter légèrement le corps et les petits recoins de votre instrument.
Pour ce qui est du nettoyage des cordes de votre ukulélé, vous pouvez également faire usage d’un pinceau doux ou détendre les cordes de votre instrument avant d’enlever minutieusement les crasses qui se situent à ce niveau.
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